Le coût économique du stress est devenu gigantesque, tant pour les entreprises que pour les économies nationales. Les logiques d'entreprises ont changé, l'objectif n'est plus la rentabilité, mais la création de valeur immédiate. La concurrence entre les entreprises s'est accrue ces dernières années, souvent au détriment de la santé des responsables d'entreprises. Le mal-être au travail se généralise de plus en plus de professions sont touchées par le phénomène. Le salarié évolue alors avec un sentiment d'intranquilité permanente. Les conséquences sont lourdes pour l'individu : fatigues chroniques, troubles du sommeil, anxiété, dépression, etc.
Devons-nous laisser plus longtemps se développer cette souffrance humaine et ce gâchis économique ? N'est-il pas temps de réagir, de relever ce défi et d'initier enfin des actions en faveur du bien-être et de la santé de leurs employés ? Ceci ne serait-il pas une solution pour les rendre plus performants ? Mais alors de quels moyens dispose l'entreprise pour lutter contre les effets nocifs du stress ?
La surcharge est la première source de stress au travail. Il ne s'agit pas seulement d'une trop grande quantité de travail, mais de l'ensemble de l'ensemble des contraintes qui pèsent sur l'individu dans sa vie professionnelle. Cette réalité, nous la percevons comme quelque chose qui nous écrase. Certains salariés témoignent « On fonctionne à plein régime et pourtant, on a toujours l'impression d'être débordé ».
Il y a une dizaine d'années des salariés connaissaient parfois le phénomène inverse, celui de la sous-charge de travail. Dans des secteurs calmes de l'administration ou de l'entreprise ils se sentaient sous sollicités, tentant vainement d'occuper leurs journées. A l'évidence la sous-charge de travail fera bientôt partie de l'histoire du monde du travail. Il semble désormais incohérent de se demander comment occuper ses journées de travail.
[...] Les salariés sont poussés poussé à essayer de toujours faire mieux, mais ils savent qu' une fois la barre franchie elle ne redescendra jamais. C'est une source à la fois de pressions et de frustrations considérables. Le culte du toujours plus haut toujours plus vite permet certes à l'homme de se dépasser, mais il le fragilise et peut être la source d'échecs, aussi bien en termes de bien-être que dans les objectifs à atteindre. Pas le droit à l'erreur On retrouve ici un facteur de stress extrêmement puissant, lié à la présence hypothétique et constante d'une menace. [...]
[...] La réduction du temps de travail Le stress pourrait ne pas être dû à la durée du temps de travail. En effet en France, chacun sait que notre temps de travail plutôt réduit comparé à ce qui se passe dans d'autres pays. En moyenne les Américains du Nord travaillent 1900 heures par an alors que les Européens de l'Ouest ne passent que 1740 heures au travail. Comparée à New York, Tokyo, Londres ou Francfort, Paris est la métropole économique où l'on travaille le moins d'heures par an, avec aussi le plus grand nombre de jours de congés payés. [...]
[...] Comment lutter contre le stress Le stress n'est pas une fatalité. Nous ne sommes pas éternellement condamnés à en subir les effets négatifs A. Le rôle de l'entreprise La réduction du stress au travail n'apparait toujours pas comme étant une priorité pour l'entreprise. Comment les entreprises réagissent face au stress De nombreuses entreprises se cachent toujours de ce phénomène et refusent même d'en parler. Certaines en sont conscientes, mais le simple mot stress leur fait peur. Etre stressé en entreprise signifie être faible et donc ne pas être apte au poste confié. [...]
[...] Les individus voient leur santé se dégrader et l'entreprise voit ses bénéfices s'amoindrir. L'absentéisme est la plaie principale des pays industrialisés, les causes en sont multiples, mais les problèmes de santé et ce d'ordre psychologique sont l'une des principales. Pour les entreprises c'est environ deux cents millions de journées de travail perdues chaque année. L'instabilité professionnelle va souvent de pair avec l'absentéisme les dégradations de santé du salarié finissent par lui faire quitter son emploi. Les accidents du travail sont aussi souvent dus à des salariés trop stressés. [...]
[...] La peur s'installe alors. -Ensuite vient la colère, elle peut aussi apparaître en même temps que l'étape précédente. C'est un mécanisme d'agressivité qui nous mobilise pour nous détruire. Ce qui est dangereux c'est que ce mécanisme peut être dirigé vers quelqu'un. -Survient ensuite le désespoir, Non je n'y arriverai jamais C'est une phase de démotivation. Ce sont les principales attitudes psychologiques qui surviennent à la suite d'un changement qui bouleverse notre vie. Les attitudes du manager face aux émotions de son collaborateur Des entreprises plus humaines La première richesse de chaque entreprise c'est ses ressources humaines. [...]
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