Le mot stress vient du latin, "stringore" et "stressus" qui signifient serré. En vieux français stress signifie étroitesse et oppression.
Le terme de « stress » a été introduit pour la première fois par Hans Selye (1907-1982), médecin-endocrinologue autrichien. Selon Hans Selye le stress signifie « un changement brutal survenant dans les habitudes d'une personne, jusque-là bien équilibrée et susceptible de déclencher un bouleversement de sa structure psychique et somatique ». De cette définition on peut retenir deux mots intéressants : changement ; brutal.
Pourquoi s'intéresse-t-on au stress actuellement ? Quels sont les facteurs qui conduisent au stress ? Le stress, a-t-il un impact sur le fonctionnement de l'entreprise ? Avons-nous les outils nécessaires pour le neutraliser en entreprise ?
Selon l'Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail (A.E.S.S.T), le stress est défini comme suit :
« Le stress est un déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face »
De façon plus simple, c'est le cas d'un salarié qui se trouve dans une situation de malaise dans son entreprise et n'est pas en mesure d'exécuter de façon normale les instructions qui lui sont données ni d'accomplir de façon normale son travail.
[...] Différentes études menées sur les facteurs de stress au travail montrent qu'ils sont d'autant plus toxiques pour la santé quand : Ils s'inscrivent dans la durée : Les facteurs de stress durables peuvent en effet créer un état de stress chronique et devenir un risque pour la santé. Ils sont subis : Les facteurs de stress subis sont vécus plus difficilement : une infirmière hospitalière pourra, par exemple, supporter la confrontation quotidienne à la maladie, dans la mesure où en choisissant ce métier, elle en connaissait les contraintes. En revanche, elle acceptera mal l'absence d'horaires planifiés pour faire le point avec ses collègues sur l'état des patients. Ils sont nombreux : L'accumulation des facteurs de stress est, en outre, un élément aggravant. [...]
[...] Signaux individuels en entreprise : C'est un critère intimement lié à la personnalité de chaque individu- salarié, parce qu'un même événement peut être ressenti comme stressant par un salarié ou un groupe de salariés mais pas par d'autres. Nous sommes dans le one-to-one, et dans la sphère individuelle de chaque salarié par rapport à son environnement. Constat : Le but de ce constat est de transposer les hypothèses que nous avons posées sur le terme général du stress et la brève description que nous venons d'en faire. Le stress est-il un facteur de changement ? Positif ou négatif ? [...]
[...] Le stress coûte cher également à la collectivité et à la société en général. Au niveau européen, le coût du stress d'origine professionnelle est estimé à environ 20 milliards d'euros par an (si l'on part de l'hypothèse qu'au moins des coûts des problèmes de santé liés au travail ont un rapport avec le stress au travail). De plus, le stress serait à l'origine de 50 à de l'ensemble des journées de travail perdues (d'après une enquête de 1999 faite par l'Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail dans les 15 Etats membres). [...]
[...] Au cours de cette phase, une ou plusieurs personnes internes à l'entreprise, désignées par le CHSCT ou les partenaires sociaux, collecte(nt) des données disponibles dans l'entreprise (bilan social, rapports du CHSCT ou du médecin du travail et les synthétisent sous forme d'indicateurs de dépistage Les indicateurs pertinents pour l'entreprise seront sélectionnés puis mis en forme. Ils sont ensuite analysés en fonction de leur variation au cours du temps, de disparités au sein de l'entreprise ou par comparaison avec des données nationales. C'est généralement la présence de plusieurs indicateurs dégradés qui prendra sens et permettra de convaincre direction et CHSCT de l'intérêt de déclencher une action de prévention. Ils devront alors être suivis tout au long de la démarche afin d'évaluer les bénéfices de l'action. [...]
[...] A moins de les associer à des actions sur les sources de stress au travail . Prendre en charge les salariés en souffrance Il s'agit ici de prendre en charge d'un point de vue médical et/ou psychologique des personnes qui souffrent déjà de troubles de santé dus au stress et qui ne sont plus en mesure de faire face aux contraintes imposées par leur travail. L'objectif est d'éviter que leur état de santé ne se détériore davantage. Les actions qui relèvent de cette catégorie sont des réponses d'urgence. [...]
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