Le stress au travail est reconnu partout dans le monde comme un phénomène et un problème majeur pour la santé des travailleurs et celle de l'organisation. D'ailleurs parmi les salariés européens, 28% déclarent que leur travail est source de stress.
La première publication scientifique sur le sujet date de 1936, elle fut écrite par Hans Selye un médecin canadien d'origine hongroise.
Depuis la fin des années 1950, dans les pays industriels, la fréquence des effets pathologiques du stress augmente dans l'ensemble de la population et ceci d'année en année suite aux problématiques de mondialisation, d'intensification des échanges, de chômage et de flexibilité.
Il existe souvent une certaine confusion entre la pression et le stress ; la pression, elle, est inévitable, elle peut même contribuer au dynamisme, à la motivation… Toutefois, lorsque cette pression devient trop forte, elle conduit au stress.
D'après l'Agence européenne pour la Sécurité et la Santé au travail , le stress « survient lorsqu'il y a déséquilibre entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face ». Dit autrement, le stress est l'état de tension mentale et physique qu'une personne ressent lorsque celle-ci se retrouve face à des opportunités, contraintes, et exigences et il est caractérisé par un ensemble de symptômes et de comportements …
Il faut faire attention, à la connotation négative du stress ; en effet le stress peut être vécu positivement par des salariés, comme un défi procurant motivation, plaisir, adrénaline et créativité.
Le stress est devenu un élément à part entière de la vie des entreprises, et qui touche tous les secteurs et toutes les catégories professionnelles.
[...] Ainsi LEITER et SCHAUFELI en 1996 ont prouvé que le burnout est susceptible de concerner des individus avec une profession permettant ou requérant un fort engagement personnel au travail, une autonomie On a donc adapté la définition vue et on en a tiré 3concepts : - L'épuisement émotionnel : le premier reste inchangé - Le cynisme : non plus la dépersonnalisation, c'est donc l'indifférence ou l'attitude distante vis-à-vis du travail. Il représente une prise de distance par rapport au travail en réponse aux exigences trop élevées. L'individu développe une attitude indifférente au travail, il renonce à son engagement professionnel initial. - L'efficacité professionnelle : assez proche de l'accomplissement professionnel. [...]
[...] Parmi les causes invoquées, le nombre d'heures de travail représente un facteur important ; la pression qu'exerce une attitude collective par rapport au travail semble également déterminante. Les comportements commandés par le système idéologique et économique japonais entraînent auprès des travailleurs "une hyperadaptation sociale mal compensée par un mode de vie stressant et autodestructeur". D'après le modèle de KARASEK (1979), connu sous le nom de demande/contrôle ou exigences/autonomie, un travail qui soumet l'individu à une forte pression (exigences élevées associées à une autonomie ou une marge de décision faible) accroît le risque de tension psychologique et de maladie physique. [...]
[...] -total inférieur à 2 : burnout bas -total compris entre 2et 3 : burnout modéré -total supérieur à 4 : burnout élevé Pour voir l'accomplissement personnel Je comprends facilement ce que mes clients pensent de certaines questions. Je traite avec succès les problèmes de mes clients. J'ai le sentiment d'influencer par mon travail la vie des autres. 12) Je me sens plein(e) d'énergie. 17) J'ai de la facilité à créer une atmosphère détendue. 18) Je me sens stimulé(e) lorsque je travaille en contact étroit avec mes clients. 19) J'ai atteint beaucoup d'objectifs valorisants dans mon travail. 21) Dans mon travail, je traite les problèmes émotionnels avec sérénité. [...]
[...] Pour voir l'épuisement professionnel Je me sens émotionnellement fatigué(e) à cause de mon travail. Je me sens épuisé(e) à la fin d'une journée de travail. Je me sens déjà fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que je vois une nouvelle journée de travail devant moi. Travailler toute la journée avec des gens me fatigue. Je me sens usé(e) par mon travail. 13) Je me sens frustré(e) par mon travail. 14) J'ai le sentiment de travailler trop durement dans ma profession. [...]
[...] Les programmes de développement personnel. Tout d'abord, nous pouvons évoquer les programmes d'aide aux employés (EAP) qui sont une extension de ceux lancés aux Etats-Unis au début des années 1940 et qui avaient pour objectif de recueillir les doléances des salariés. L'idée de départ a été proposée par des entreprises comme Standard Oil ou Kodak qui avaient constaté des problèmes d'alcoolisme chez certains de leurs employés. Face à cela, les dirigeants ont mis en place dans leurs locaux des programmes officiels ayant vocation à expliquer les dangers de l'alcool et permettre de combattre la dépendance. [...]
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