Sciences humaines : la motivation au travail

Résumé du document

Dans un récent sondage, l'institut IFOP a cherché à savoir quel était le pourcentage de personnes motivées au travail à travers la population active de plusieurs pays. Les résultats sont les suivants :
- 6% en France
- 30% aux Etats-Unis
- 24% au Canada
- 17% au Royaume-Uni
- 15% en Allemagne
- 9% au Japon
On remarque donc que ce sont les pays d'Amérique du Nord qui s'en sortent le mieux. Il faut également souligner que la France détient aussi le plus fort pourcentage (26%) de personnes démotivées.

Ces résultats sont donc à la fois étonnants et inquiétants. Dans aucun pays, ce pourcentage ne dépasse les 50%. Le manque de motivation est un problème pour l'ensemble du monde du travail car quelque soit la taille d'une entreprise, la démotivation conduit à un jeu perdant-perdant : perdant pour l'employé et perdant pour l'entreprise. Il se pose alors légitimement la question suivante : Pour les patrons et les managers, comment motiver son personnel, ses équipes ?

Nous verrons donc dans un premier temps des approches théoriques selon un ordre chronologique et enfin quelques techniques obligatoires à respecter afin de pouvoir motiver les employés.

Extraits

[...] Certaines dégradations ont même permis de gagner en productivité. A la vue de ces résultats, l'équipe de sociologues a été relativement étonnée dans un premier temps puis après avoir étudié les données en profondeur, ils en sont arrivés aux conclusions suivantes : Les ouvrières travaillent mieux lorsqu'on s'occupe d'elles. Que l'encadrement améliore ou dégrade les conditions de travail est moins important que d'être reconnue pour le travail fourni. Se sentir l'objet d'étude modifie le comportement d'un individu. De plus si l'on s'intéresse de manière positive à des personnes en train de travailler, cela influe positivement sur leur résultat, leur fatigue, etc. [...]

[...] La théorie d'herzberg Dans les années 1960, Frederik Herzberg interroge près de 2000 salariés afin de savoir ce qui leur procure de la satisfaction et de l'insatisfaction au travail. Ses conclusions aboutissent sur la théorie bi- factorielle : Facteurs de mécontentement (ou facteurs d'hygiène ou facteurs extrinsèques) : si ces facteurs ne sont pas pris en considération, ils provoquent de l'insatisfaction chez les employés. Dans le cas contraire, ces facteurs ne provoquent pas une hausse de la satisfaction, il y a juste absence d'insatisfaction. [...]

[...] En effet, selon lui, le contenu de la tâche est un facteur motivant. Il faut donc bien rendre du compte du fait que la satisfaction est différente de la motivation. La satisfaction est une conséquence de la motivation. En effet, il faut que la motivation pousse un employé à effectuer des tâches et le conduire peut-être à remplir plusieurs des facteurs de satisfaction. Et on peut dire que le contenu de la tâche est le principal aspect qui va motiver ou non l'employé à mener à bien son travail jusqu'à la finalisation. [...]

[...] Ces objectifs doivent être réalisables mais néanmoins pas trop faibles pour que la motivation soit présente. Reconnaître le bon travail : Il est très motivant de savoir que ce qu'on fait est utile (4ème étage de la pyramide de Maslow). Au sein de l'entreprise, il est très important de savoir que l'on fait avancer les choses, qu'on a sa place dans le projet commun. Souvent lorsqu'un employé fait un bon travail on ne le félicite par, en revanche dès qu'il y a une fausse note, une petite baisse de régime on s'empresse de lui faire une remarque immédiate. [...]

[...] Sommaire Les expériences d'Elton MAYO La théorie de MASLOW La théorie de HERZBERG La théorie de McCLELLAND Comment motiver ? La théorie d'elton mayo Au cours des années 1920, Elton Mayo, sociologue américain et professeur à Harvard, s'est intéressé à une société dont les résultats étaient satisfaisants sans être exceptionnels. Les dirigeants de cette société, la Western Electric situé à Hawthorne aux Etats-Unis, se sont demandés pourquoi l'ambiance générale dans l'usine était si morose alors que les 30000 ouvriers étaient relativement bien payés et que les conditions de travail étaient loin d'être insupportables. [...]