Les directives des entreprises se sont souvent limité à l'énoncé de mesures rationnelles visant des aspects techniques et pragmatiques et oublient ou écartent le rôle des émotions dans les processus d'efficacité. Or les liens entre les ressources humaines et l'efficacité de l'organisation sont importants. Aujourd'hui, les emplois intègrent de plus en plus un aspect relationnel et les émotions affectent les employés comme les dirigeants.
Les organisations demandent à leur personnel d'encadrement des qualités qui vont bien au-delà des savoirs techniques et des aptitudes cognitives: les capacités d'écoute, d'empathie, de communication, de gestion des conflits et de leadership sont autant d'aptitudes déterminantes aux rapports humains et au travail en équipe, notamment dans la conduite du changement.
Dans chaque interaction s'expriment des émotions plus ou moins fortes, le travail devient « émotionnel ». Certains métiers exigent de la retenue dans leur expression (émotions évitées), non pas uniquement pour une raison de conformité sociale, mais parce que les émotions jouent un rôle dans l'efficacité de la tâche à exécuter.
La théorie de l'intelligence émotionnelle (I.E.), plus récente, appuie l'importance des émotions dans le management et propose un lien entre l'efficacité des dirigeants et la gestion de leurs émotions. Le Q.E. (quotient émotionnel) est la mesure de l'I.E., comme le Q.I. (quotient intellectuel) est l'instrument de mesure de l'intelligence. Certains auteurs voient dans le Q.E., une source de succès individuel et de performance organisationnelle.
[...] Des facteurs externes à la personne jouent aussi un rôle dans les possibilités de traduction pratique des facettes de l'IE en compétences émotionnelles. En association avec Boyatzis et Rhee, membres du groupe Hay/McBer, Goleman définit en 2002 l'I.E comme la manifestation concrète de ces cinq facettes, en temps voulu, de manière adéquate et proportionnée afin d'être efficace dans une situation donnée. Source : D.Goleman (1998), Working with Emotional Intelligence, New York, Bantam Books Reuven Bar-On Il définit en 1997 l'I.E comme un ensemble d'aptitudes, de compétences et d'habilités non cognitives qui influencent la capacité de l'individu à réussir en s'adaptant aux pressions et aux exigences de son environnement. [...]
[...] et Wechtler H. (2006) : Compétences émotionnelles et capacités d'apprentissage des dirigeants. Le cas d'une entreprise française de service Revue internationale de psychosociologie, Éditions ESKA, Volume XII : 165-189. Joseph Dana L., Newman Daniel A. (2010): Emotional Intelligence: An Integrative Meta-Analysis and Cascading Model Journal of Applied Psychology, Volume 95, Issue 54-78. Mayer DiPaolo M., Salovey P. (1990): Perceving affective content in ambiguous visual stimuli: a component of emotional intelligence Journal of Personality Assessment, 54: 772-781. Mayer J. [...]
[...] et McKee A., Primal leadership: Realizing the power of emotional intelligence Boston, Mass., Harvard Business School Press. L'organisation paranoïaque (méfiance à l'égard d'autrui et centralisation extrême), l'organisation compulsive (perfectionnisme, dogmatisme, obstination et relation à autrui en termes de domination et soumission), l'organisation théâtrale (dramatisation du comportement, des préoccupations narcissiques et par l'exploitation d'autrui), l'organisation dépressive (sentiment de culpabilité et de médiocrité, impression d'être à la merci de l'évènement et manque de motivation) et l'organisation schizoïde (Tendance à l'isolement, ne trouvez aucun intérêt dans les relations à autrui, apparence de froideur et de passivité). [...]
[...] In brief, the EQ- 360 comprises 88 items in the form of short sentences and employs a 5-point response format ranging from “very seldom or not true of him/her” to “very often true or true of him/her” It takes approximately 30 minutes to complete and can be done online as well as in the paper-and-pencil format. This measure is used to assess individuals over 16 years of age. The EQ-360 possesses a factor structure identical to the EQ-i, which is based on the Bar-On model of emotional-social intelligence. The raters' responses are averaged to create a total EQ score and the following 5 composite scale scores and 15 subscale scores (same scales as EQ-i). The emotional-social intelligence competencies, skills and facilitators measured by the EQ-360 were previously described and defined when discussing the EQ-i scales. [...]
[...] Les instruments utilisant cette approche sont notamment : Le Bar-On Emotional Quotient Inventory (Bar-On, 1997) - cf. annexe L'E-Q Test (Goleman, 1995) - cf. annexe L'EQ-Map (Cooper&Sawaf, 1997) - cf. annexe Ce dispositif est facile à mettre en œuvre en termes de coûts et de temps de passation. Il est bien adapté à la mesure de traits de personnalité et des concepts de soi. Évaluation externe ou 360° Elle consiste à demander à des observateurs (supérieurs, collaborateurs, etc.) d'évaluer une personne cible par rapport à différents critères, combiné avec un questionnaire d'auto-évaluation. [...]
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