Lorsque l'on parle du milieu des instances représentatives du personnel d'une entreprise, on pense à la défense et aux intérêts des travailleurs, autrement dit, au syndicalisme. On parle de syndicat ouvrier et de syndicat patronal. Le syndicalisme a une histoire et comprend trois grandes traditions. Il est inutile de revenir ici sur l'historique du syndicalisme. Le syndicalisme est donc un mouvement ayant pour objet de grouper les personnes exerçant une même profession, en vue de la défense de leurs intérêts. On s'intéressera, dans cette étude, plus particulièrement à la diversité du syndicalisme français. On peut s'interroger sur l'influence du rôle des instances représentatives du personnel par rapport aux questions sociales prépondérantes.
Tout d'abord, il convient de présenter le rôle et les pouvoirs dont sont dotées les différentes instances représentatives. Cette présentation statutaire ne sera pas exhaustive, mais seulement générale afin d'en dégager les éléments essentiels et déterminer quels sont les critères de représentativité.
[...] C'est elle qui proclamait que les organisations syndicales devaient se faire le relais de ces domaines. En revanche, la CGT a toujours préféré revendiquer sur les salaires et la défense de l'emploi. Mais depuis trois congrès, la CGT se pose la question de la cohérence des revendications, ce qui impose de prendre également en considération la question de l'organisation du travail. Certains, pour améliorer les conditions de travail, envisagent le passage d'un syndicalisme militant à un syndicalisme d'accompagnement. Les syndicats qui rencontrent l'offensive du patronat doivent prendre une orientation différente pour se faire entendre. [...]
[...] Il s'agit du Comité d'Hygiène, de Sécurité et des conditions de travail. C'est une instance obligatoire si l'entreprise comporte plus de 50 salariés. Là encore, le nombre de représentants au CHSCT varie suivant les effectifs de l'entreprise. C'est un organisme spécialisé élu par un collège composé de tous les élus titulaires des délégués du personnel et des membres du Comité d'entreprise. Comme le Comité d'entreprise, il est présidé par le chef d'entreprise ou son représentant. Cet organisme a pour mission de veiller aux bonnes conditions sanitaires de tous les salariés travaillant dans l'entreprise. [...]
[...] De nouveaux modèles de travail ont émergé et servent à adapter, renouveler ou dépasser le taylorisme et le fordisme. Dans un premier temps, il semble que la première résolution à prendre soit celle consistant à renforcer le partenariat entre syndicats et salariés. Certains partisans de la démocratisation du travail et de la répartition des pouvoirs envisagent d'impliquer la participation des salariés à l'organisation et celle des syndicats à la gestion. Ainsi, les enjeux du partenariat sont la participation avec ou sans pouvoir au niveau organisationnel et la participation syndicale à la gestion avec renforcement ou affaiblissement du syndicalisme. [...]
[...] Mais que se passe-t-il dans les entreprises de moins de 50 salariés ? Dans les entreprises de moins de 50 salariés, les syndicats peuvent désigner un délégué du personnel comme délégué syndical. Ce délégué a une double fonction, mais un seul crédit d'heures. En l'absence de délégué syndical dans l'entreprise ou de délégué du personnel faisant fonction de délégué syndical dans les entreprises de moins de 50 salariés, un accord de branche peut autoriser un employeur à négocier un accord d'entreprise avec des représentants élus du personnel ( délégués du personnel ou membres du comité d'entreprise Dans les entreprises de plus de 20 salariés, les délégués du personnel présentent au chef d'entreprise les réclamations des salariés. [...]
[...] En conclusion, on peut dire que malgré des conflits entre la direction et les instances représentatives du personnel portant sur des questions de gestion et d'organisation du travail, le seul moyen de renforcer l'influence syndicale face aux questions sociales, notamment celles de l'emploi et des conditions de travail, est celui qui consiste à préserver des relations sociales constructives permettant d'éviter les risques de détérioration sociale et pouvoir ainsi garantir la productivité et la performance d'une entreprise. En effet, ces représentants peuvent s'avérer être des partenaires décisifs pour accompagner une entreprise dans son développement. Par conséquent, il semble évident de renforcer le partenariat entre patronat et syndicats de salariés. De plus, la question de l'organisation du travail doit être recentrée au coeur des débats. [...]
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