Depuis la fin de la société industrielle la France a connu de nombreux bouleversements : l'un d'eux concerne les conflits du travail, entendez par là des désaccords, des intérêts divergents qui même à une opposition, à un affrontement, très présents jusque dans les années 70 on peut assister à une nette diminution de leurs nombres depuis quelques années. Mais faut il pour autant en déduire que les conflits du travail déclinent voir même disparaissent ? Ne serait il pas plus judicieux de parler de transformation de ces conflits, de renouveau ?
[...] Ces nouvelles formes de protestations ne peuvent être comptabilisées et rendent ainsi difficile la mesure réelle des conflits du travail. De plus depuis quelques années les syndicats jouent davantage le jeu du dialogue social, les conflits sont institutionnalisés, malgré des chiffres éloquents ( comme dans le Document 2 où l'on apprend que dans le secteur industriel 41,5% des établissement étaient concernés par les conflits du travail entre 2002 et 2004 contre seulement sur la même période selon le Document 6 pour des entreprises comptant entre 20 et 49 salariés ) on ne peut donc conclure na à une baisse de la conflictualité ni à une hausse puisque une mesure claire ne peut être effectuée. [...]
[...] ( Document 4 ) De plus la montée de l'individualisme ( observée par Mancour Olson ) conduit à affaiblir encore davantage les conflits du travail : même si en réalité chaque salarié a intérêt ( selon son calcul coût avantage ) à mener une action collective on ne peut l'observer dans les faits. On peut donc dire que les conflits du travail trouvent diverses causes à leur déclin : la fin de la classe ouvrière, l'affaiblissement des syndicats, la hausse des emplois précaires et de l'individualisme sont autant de raisons à cette chute mais la conjoncture n'est pas la seule à avoir changé. [...]
[...] On peut donc dire avec cette dernière information que les syndicats non plus n'ont pas disparus. Des syndicats toujours omniprésents : En effet malgré une importance moindre en comparaison avec les Trente Glorieuses les syndicats ont toujours un rôle primordial : tout d'abord ils s'occupent de gérer les organisations paritaires, grâce à cela il assure la continuité de leur rôle à savoir la représentation et la défense des salariés. Cette tâche leurs demande beaucoup de temps et explique en partie leur présence plus faible qu'avant sur les lieux de travail ( même si cette dernière reste conséquente ) Il faut également ajouter à cela que l'or de grands conflits, de grands mouvements les syndicats arrivent toujours à mobiliser, à jouer leur rôle unificateur. [...]
[...] Peut-on parler d'un déclin des conflits du travail en France ? Depuis la fin de la société industrielle la France a connu de nombreux bouleversements : l'un d'eux concerne les conflits du travail, entendez par là des désaccords, des intérêts divergents qui même à une opposition, à un affrontement, très présents jusque dans les années 70 on peut assister à une nette diminution de leurs nombres depuis quelques années. Mais faut il pour autant en déduire que les conflits du travail déclinent voir même disparaissent ? [...]
[...] On peut donc dire que malgré un déclin certain du entre autre à la chute du mouvement ouvrier, à la montée de l'individualisme, à la hausse des emplois précaires ect on compte toujours des conflits du travail en France. Ils s'expriment de manière plus ou moins différentes selon les époques mais persistent grâce entre autre aux syndicats. Ces derniers ont vu leurs rôles chamboulés puisqu'au lieu de maintenir la cohésion sociale au sein d'une entreprise comme ils l'ont longtemps fait ils doivent maintenant la maintenir au niveau national ( via les organismes de gestion paritaire ) . [...]
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