Depuis les années 1980, la gestion des rémunérations a évolué vers une tendance à l'individualisation des salaires. Cela a permis le développement d'un système alternatif basé sur la rémunération des compétences.
La rémunération est un aspect essentiel de la politique de gestion des ressources humaines, car, tout d'abord, la masse salariale est une charge qui pèse fortement sur l'exploitation de l'entreprise, et, d'autre part, la rémunération peut être un moyen de motivation des salariés.
Le salarié est considéré comme faisant partie d'un groupe donc il est rémunéré selon une grille de classification applicable à l'ensemble des salariés. Cette grille est basée sur des critères comme le niveau d'étude, les horaires de travail ou l'ancienneté. La rémunération à part variable est une pratique qui se développe de plus en plus dans les entreprises françaises notamment avec les systèmes de rémunération des compétences. Ce changement dans la gestion de la rémunération indique la volonté de rémunérer chaque individu en fonction de critères individuels.
[...] Difficultés de mise en œuvre Les organisations mettant en place un système de rémunération des compétences doivent respecter certaines conditions pour que le système soit efficace. Cependant, il y a aussi des contraintes qui ne dépendent pas seulement de l'entreprise comme les règles en vigueur dans un pays ou encore le contexte économique La contrainte juridique L'application d'un système de rémunération des compétences -comme tout système de rémunération- implique le devoir de respecter les règles en vigueur dans un pays. [...]
[...] Conclusion Pour conclure, on peut affirmer que les systèmes de rémunération des compétences possèdent des avantages qu'ils conviennent de nuancer. Ils permettent une meilleure organisation au sein d'une entreprise avec l'amélioration de la flexibilité et de la polyvalence de la main d'œuvre en réduisant la turne ouverte et l'absentéisme. De plus, les études ont montré que la performance s'améliore avec la mise en place de ces systèmes notamment en ce qui concerne la qualité des produits et dans une moindre mesure la productivité. [...]
[...] En effet, la mise en place d'un système de rémunération des compétences au sein d'une organisation peut provoquer un risque de dérapage de la masse salariale. Dans un contexte économique difficile, les entreprises ne disposent que d'une petite enveloppe à consacrer aux revalorisations salariales et par la même aux primes à la performance individuelle. Ainsi, la promesse des employeurs de rémunérer l'acquisition de nouvelles compétences par le salarié est compliquée à respecter. Cela amène des entreprises à limiter la reconnaissance de ces compétences afin de reculer l'échéance pour une promotion ou des formations. [...]
[...] Cela peut engendrer des tensions au sein de l'organisation et une démotivation des salariés ayant des conséquences néfastes sur l'entreprise. Bibliographie http://www.aaiae.iae-toulouse.fr http://www.erudit.org/revue/ri/2004/v59/n4/011333ar.pdf http://www.creg.ac-versailles.fr/ http://www.fichier-pdf.fr/2010/02/12/xd6myz8 La partie interactive Question 1 Quel est le montant du SMIC mensuel brut en 2013 en France? Il est de 1430,22 euros Quel est le montant du SMIC le plus faible et le plus élevé en Europe ? Le SMIC le plus faible est de 159 euros bruts pour la Bulgarie et de 1900 euros bruts pour le Luxembourg. [...]
[...] Et ce, à condition que les compétences recherchées soient rares. Les entreprises préfèrent utiliser un système de rémunération des compétences basé sur les compétences mobilisées pendant l'activité, car ces compétences sont plus facilement mesurables. De plus, en France, le législateur a voté une loi sur l'équité salariale stipulante à travail égal, salaire égal Ainsi, la loi montre bien que c'est bien l'activité qui doit être rémunérée. Les salariés doivent être rémunérés selon les valeurs relatives de leur travail à l'intérieur de l'organisation. [...]
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