L’intérêt d’une valorisation du capital humain dans la recherche de performance

Résumé du document

Afin de dégager davantage de productivité, d'efficacité au travail, de profit et donc de performance, toute organisation doit prendre en considération le facteur humain comme une ressource, et non comme une simple variable d'ajustement. Selon Chris Argyris, chaque individu a un potentiel humain, c'est-à-dire des compétences et connaissances. Celles-ci s'accumulent d'année en année, et deviennent un réservoir de capital immatériel ou intellectuel pour l'organisation qui souhaite donc l'extraire et le faire fructifier (apprentissage organisationnel).
En effet, la connaissance est primordiale pour toute organisation, notamment les connaissances tacites qui ne sont ni formalisables, ni transposables dans une autre entreprise et peuvent permettre ainsi de dégager un avantage concurrentiel durable pour l'organisation.

Extraits

[...] Elle participe en effet à la réalisation de gains de productivité, de profit et donc de performance. Ces connaissances forment un capital humain que l'entreprise souhaite fructifier, c'est-à-dire accumuler dans le temps. Cela nécessite à l'organisation de s'enrichir en permanence : apprendre à apprendre Par cet apprentissage organisationnel, une entreprise apprend de ses expériences passées, et sait donc quel comportement est à reproduire ou au contraire à éviter. De plus les connaissances tacites, qui sont principalement issues de l'individu et donc non formalisables, peuvent permettre à une entreprise de dégager un avantage concurrentiel durable. [...]

[...] Le partage de connaissances est facilité aussi par le fait que l'individu soit épanoui dans son travail, ait des responsabilités hiérarchiques, arrive à concilier sa vie professionnelle et sa vie privée Le travail devient ainsi une source de bonheur pour le salarié, qui souhaite échanger sur ses expériences et connaissances. En conclusion, l'efficacité des organisations dépend de leur capacité à prendre en compte les Ressources Humaines comme source de connaissance. Ainsi dans sa recherche de performance, toute entreprise doit valoriser son capital humain par une reconnaissance du travail des salariés qui leur procure une source de motivation, et donc une amélioration de la productivité. Également, chaque organisation doit mener un apprentissage organisationnel afin d'apprendre des situations passées et de fructifier d'année en année les connaissances et expériences des salariés. [...]

[...] La reconnaissance du travail, mais aussi les relations interpersonnelles sont une source de motivation pour les salariés, qui crée une augmentation de la productivité. De plus selon Likert, les relations au sein d'une organisation doivent prendre en compte les attentes et les valeurs de ses membres : chacun doit se sentir nécessaire pour pouvoir travailler efficacement. Ainsi, cet auteur met en évidence l'importance de la dynamique de groupe au sein des entreprises dans la recherche de performance. Chaque individu a des besoins et motivations qui peuvent être hiérarchisés (AH Maslow : Théorie de la pyramide). [...]

[...] La valorisation du capital humain passe également par la responsabilité du management (Mac Grégor : Théorie X et Y). En effet, certains individus éprouvent une certaine source de plaisir dans le travail et dans la prise de responsabilité. Au contraire, d'autres ont une inversion naturelle au travail et ne souhaitent pas s'impliquer. Cette situation du travail comme source de malheur, peut entraîner sous l'effet de stress et de souffrance, des défauts de fabrication, des retards ou pire encore des suicides (ex. [...]

[...] L'intérêt d'une valorisation du capital humain dans la recherche de performance Afin de dégager davantage de productivité, d'efficacité au travail, de profit et donc de performance, toute organisation doit prendre en considération le facteur humain comme une ressource, et non comme une simple variable d'ajustement. Selon Chris Argyris, chaque individu a un potentiel humain, c'est-à-dire des compétences et connaissances. Celles-ci s'accumulent d'année en année, et deviennent un réservoir de capital immatériel ou intellectuel pour l'organisation qui souhaite donc l'extraire et le faire fructifier (apprentissage organisationnel). [...]