Le paradigme actuel est dicté par la loi des actionnaires. Le taux de rentabilité exigé, proche de 15 %, fait que les directeurs des ressources humaines (DRH) sont sous la coupe de la performance économique. Les conséquences d'une telle soumission à la rentabilité, au profit, à la productivité sont graves en matières sociale et environnementale. En effet, l'obligation de résultat pour les salariés a fait émerger des tensions, des conflits interpersonnels liés à la lutte de chacun pour son emploi, désormais menacé. Ainsi règne la compétition dans les couloirs des entreprises, ce qui provoque stress, angoisse, mal être au travail (...)
[...] Cette performance découle de facteurs externes à l'individu. C'est à l'organisation de faire en sorte d'améliorer les conditions de travail en respectant, la culture et la sphère privée de chaque salarié sur le lieu de travail. Il convient aussi à cette organisation d'instaurer un climat de confiance pour que les salariés se sentent autonomes et responsables de leur travail au maximum. Cela passe également par le fait de favoriser une communication aisée entre tous les acteurs et entre tous les services de l'entreprise. [...]
[...] L'enjeu pour les managers d'aujourd'hui est de savoir puiser dans les apports des sciences humaines afin de bâtir une nouvelle entreprise réinventée. C'est ainsi que de nouvelles théories économiques, pas forcément classables dans l'un ou l'autre des courants évoqués précédemment, apportent des idées novatrices { la gestion des entreprises. On peut notamment penser à la théorie du capital humain de Schultz rendue célèbre par Becker. Cette notion, véritable valeur clé de la GRH fait appel aux sciences humaines afin de contribuer { créer une entreprise réinventée. [...]
[...] Si ces nouvelles façons de penser les sciences économiques n'influencent pas directement la gestion des ressources humaines, il n'en demeure pas moins que le message de solidarité, de bien être collectif que ces théories dessinent en filigrane ne peut pas ne pas affecter le mode de gestion des entreprises. Les sciences économiques parce qu'elles mettent en cause des individus, se rapproche également de la sociologie. D'ailleurs dans les programmes éducatifs ne parlent-on pas de sciences économiques et sociales ? Les liens qu'entretiennent la sociologie et la gestion des ressources humaines sont très marqués. [...]
[...] Ainsi, pour comprendre les ressorts de la motivation, il est indispensable d'identifier les besoins de tout un chacun. Pyramide des besoins de Maslow : Besoin d'accomplissement Besoin d'estime Besoins d'appartenance: amitié, amour Besoins de sécurité: protection, confort Besoins physiologiques: faim, soif, etc. - 15 - D'après la théorie freudienne, le besoin est comparé à une force psychologique largement inconsciente. L'individu réprime au cours de son développement de nombreux désirs. Ces refoulements nourrissent le compartiment du ça Ils ne sont pas éliminés et peuvent ressurgir dans les rêves, des lapsus, des obsessions. [...]
[...] Identifier et mettre en perspective ces traits de civilisation est capital pour tous ceux qui souhaitent aller au-delà de la différence et privilégier la diversité. Il est d'autant plus important de prendre en compte ces singularités dans la mesure où la mondialisation, de par le rétrécissement des distances géographiques et la multiplication des échanges, a favorisé la rencontre des différentes cultures. Aujourd'hui, les managers sont en contact direct avec des personnes d'origines culturelles différentes. Ces personnes peuvent être des collaborateurs internes: salariés, supérieurs hiérarchiques, clients, fournisseurs, prestataires de services, etc. [...]
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