La gestion des savoirs se divise en deux éléments : le savoir explicite et le savoir tacite. Tous deux ont des caractéristiques distinctes et répondent à des exigences différentes. C'est ainsi que les savoirs explicites sont ceux qui sont explicités ou explicitables sous forme de discours, de schémas, de textes, et qui peuvent être consignés dans des documents (papier, audio, électronique…) que l'on retrouve dans les armoires et les ordinateurs des organisations.
Alors que les savoirs tacites ne sont pas explicités et ne sont peut-être pas explicitables. On y retrouve les tours de main, les talents, les savoir-faire et sont localisées dans les têtes des différents acteurs de l'entreprise ou de l'organisation. Avant d'entreprendre un projet en gestion des connaissances, l'organisation doit avoir une réflexion sur la meilleure manière de manager la gestion des connaissances afin d'atteindre ses objectifs stratégiques.
Notre problématique consiste à analyser les enjeux stratégiques de l'entreprise qui pratique la gestion des savoirs. Les gains attendus ne sont-ils pas avant tout un avantage concurrentiel ? En quoi un management des connaissances permet-il à l'entreprise d'être plus efficace et d'être différente de ses concurrents ?
[...] Les gains attendus ne sont-ils pas avant tout un avantage concurrentiel ? En quoi un management des connaissances permet à l'entreprise d'être plus efficace et d'être différente de ses concurrents ? Notre analyse se basera sur ces axes : l'efficacité et la différenciation. Le savoir, les savoir-faire utilisés dans l'entreprise font souvent la différence entre elle et ses concurrents. Or l'essentiel de ces savoirs n'est pas formalisé : ils sont mis en œuvre sans qu'on y pense, ils sont plus ou moins partagés avec les collègues de travail. [...]
[...] D'autre part, le partage des connaissances permet une meilleure efficacité, prenons l'exemple de Xerox. Ce fabricant de photocopieurs a reçu de nombreux prix pour son action en matière de Knowledge Management. En 1996, il a démarré un projet intitulé EUREKA un système de partage mondial des expériences des services après- vente sur Internet. Ce projet est devenu une référence, une base de données qui permet d'avoir à portée un grand nombre d'information.[1][1] Aujourd'hui, il ne viendrait plus à l'idée d'un technicien de Xerox, qu'il soit au Brésil ou en Australie, de partir en mission chez un client sans avoir d'abord cherché dans Eureka les causes possibles d'une panne L'exploitation du Knowledge Management permet à cette entreprise d'être plus opérationnelle et efficace. [...]
[...] Elle permet de mettre en place un plan d'action qui touche tous les aspects de l'entreprise : savoir à acquérir (recrutement, formation savoir à surveiller, (veille, IE savoir à créer (innovation, R&D savoir à partager (travail collaboratif, communautés savoir à transférer (Capitalisation et transfert Tous ses éléments octroient à l'entreprise un avantage concurrentiel. Bibliographie indicative Le nouveau management de l'information. La gestion des connaissances au coeur de l'entreprise 2.0 de Christophe Deschamps et Marc de Fouchécour (Broché - 8 octobre 2009) La Gestion des Connaissances : Firmes et communautés de savoir de Patrick Cohendet, Frédéric Créplet, et Olivier Dupouët (Broché - 1 octobre 2006) Le Management des savoirs de Jean-Claude Tarondeau et Que sais-je? (Poche - 10 mars 2002) Cf " What do you Know ? [...]
[...] De la même façon, la gestion des savoirs améliore la qualité des produits des entreprises. De quelle façon ? Le management des connaissances est accompagné d'un savoir-faire très fort qui permet à l'entreprise d'accomplir une tâche de façon optimale. En effet, les entreprises qui pratiquent la gestion des savoirs sont très qualifiées dans leur domaine d'activité ce qui leur permet de produire des prestations ou des produits supérieurs qui permettront à l'entreprise de profiter d'avantages compétitifs. En outre, la gestion des savoirs est un outil à part entière de connaissance et de compréhension permanente des réalités des marchés, des techniques et des modes de pensée des concurrents, de leur culture, de leurs intentions et capacités à les mettre en œuvre. [...]
[...] L'entreprise dispose de toutes les informations nécessaires pour pouvoir s'adapter à diverses situations et même pour pouvoir anticiper. L'entreprise pourra devancer ses concurrents, ce qui constitue un avantage concurrentiel important. Par ailleurs pour optimiser ses décisions, l'entreprise doit développer une capacité d'apprentissage, la gestion des savoirs facilite et accélère la formation des nouveaux arrivants dans une organisation. La gestion des savoirs réduit donc la subjectivité de la part des employés, tous sont logés au même niveau avec les mêmes attributs. Mais pourquoi éviter la subjectivité ? [...]
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