Le conflit existe depuis toujours. Il vient du Latin « conflictus » qui signifie la lutte et le combat : c'est la rencontre de 2 points de vue divergents. Avec le temps, ses causes ont beaucoup évolué, ainsi que sa définition.
Selon Herbert Simon et James March (Les Organisations, 1958), un conflit est « un blocage des mécanismes normaux de prise de décision, de sorte qu'un individu ou un groupe éprouve des difficultés à opérer le choix de son action ».
Par la suite, Julien Freund (Sociologie du conflit, 1981), le définira par « un affrontement ou un heurt intentionnel entre 2 individus ou 2 groupes qui manifestent à l'égard des autres une intention hostile, en général à propos d'un droit, et qui pour maintenir, affirmer ou rétablir ce droit, essayent de briser la résistance de l'autre » (...)
[...] Le désaccord se manifeste maintenant de plus en plus par un travail fait incorrectement, un processus de production bloqué, des pressions sur les individus impliqués Le développement de ces conflits à donné lieu à la création de groupes de personnes n'intervenant qu'en cas de conflits : les syndicats. - les conflits traditionnels : il est nécessaire d'avoir 2 groupes distincts de forte opposition pour parler de conflit traditionnel, à la manière des ouvriers contre les employeurs. Ces conflits sont de moins en moins fréquents depuis les années 1970. [...]
[...] - Ne pas répliquer par un mal : Ce n'est pas parce que la partie adverse à décidé d'utiliser une méthode immorale pour déstabiliser l'adversaire qu'il est correct de la part de ce dernier d'utiliser une méthode similaire. Au contraire, la solution serait de raisonner sur son attitude irrespectueuse et de lui faire comprendre la gravité de ses propos, afin de solutionner le problème au mieux Les 4C : La méthode des 4C n'est pas à prendre C par C pour ainsi dire. [...]
[...] La compétition est très présente et la coopération inexistante. - les conflits d'intérêts : présence d'un avantage pour l'une des 2 parties. - les conflits d'identité : très fort en intensité, le but est de battre la partie adverse. - les conflits d'autorité : il survient entre individus de même rang social, lorsque l'un prend le pouvoir sur l'autre. Il arrive souvent lorsque les rôles ne sont pas clairement définis. - les conflits de concurrence : conflit typique entre grande firmes dans les secteurs où la compétition est très présente (automobile, mode Ces conflits sont de nos jour de plus en plus banalisés. [...]
[...] Et il y a les victimes provocatrices, qui n'assument pas leur part de responsabilité dans l'échec et remettent la faute sur les autres en se plaignant. Des relations perverses existent entre ces attitudes. Il est fréquent que lors d'un conflit, une personne passe d'une attitude à une autre, prolongeant ainsi le conflit. Ensuite il y a le pouvoir. C'est l'une des plus grandes sources de conflits car il permet d'exercer une influence sur les autres. Le pouvoir peut s'acquérir par l'argent, la personnalité, les compétences et résultats, les liens avec son milieu de travail, l'information et la loi. [...]
[...] Finalement, les non-dits et les sous-entendus sont d'autres sources de conflits, dépendants du climat de liberté. Si celui-ci est faible, les non- dits seront nombreux. Ils peuvent ainsi être analysés pour déceler les codes et les vrais messages Les causes personnelles peu visibles : - les messages perçus : Il est très utile de pouvoir déchiffrer les messages derrière les émotions lors d'un conflit. La première émotion à décoder est la colère. Elle peut être contenue ou tonitruante mais le message est toujours: j'en ai assez ! [...]
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