absentéisme, maladies professionnelles, entreprise, prévention, solutions, prime d'assiduité
L'absentéisme est défini comme une « incapacité temporaire élargie ou permanente de travailler du fait d'une maladie ou d'une infirmité ». Ce phénomène difficilement prévisible touche l'ensemble des entreprises quel que soit leur secteur d'activité ou leur taille. Il dépend par ailleurs, de la conjoncture, car en période de croissance économique le taux d'absentéisme augmente alors qu'en cas de dépression, l'instabilité du marché de l'emploi freine ce phénomène.
En 2010, le taux national d'absentéisme dans les entreprises françaises était de 4 % de jours d'absence par rapport au nombre de jours ouvrés soit 14,5 jours.
L'absentéisme relève de nombreux facteurs, mais l'employeur ne peut agir que sur certains points tels que la pénibilité des conditions de travail, l'inefficacité managériale, le déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle…
Le coût de l'absentéisme dans les entreprises en France s'élève, chaque année à environ 25 milliards d'euros. Cette somme englobe le coût du remplacement des salariés absents, les surcoûts liés aux heures supplémentaires, la désorganisation, les charges liées à la gestion des arrêts de travail, le temps de formation des remplacements…
[...] Conclusion Les entreprises ont essayé de trouver des solutions globales pour faire face à l'absentéisme. Cependant, toutes les solutions préconisées n'ont pas forcément le même effet car les causes de l'absentéisme sont multiples. Le traitement au cas par cas s'avère donc essentiel. L'absentéisme lié aux conditions de travail est en augmentation ces dernières années et devient une source de préoccupation aussi bien pour l'organisation interne de l'entreprise que pour l'Etat qui assure le financement des arrêts de travail. Un absentéisme élevé relève souvent d'un dysfonctionnement profond de l'organisation. [...]
[...] Comment gérer l'absentéisme dû aux maladies professionnelles ? On peut constater dernièrement une augmentation des maladies professionnelles, l'entreprise doit donc s'adapter à cette évolution en mettant en place des mesures de prévention mais également être capable de gérer au quotidien l'absentéisme pour assurer la continuité de son activité. L'évolution des risques professionnels Une diminution des accidents de travail On constate, depuis une trentaine d'années, une forte diminution des accidents du travail. Ceci s'explique notamment par les progrès réalisés par les entreprises dans le domaine de la sécurité au travail, mais aussi par la transformation structurelle de la répartition de la population active française, moins présente dans les industries lourdes, qui sont aussi les plus dangereuses, et davantage employée dans le secteur des services. [...]
[...] Une augmentation des maladies professionnelles L'institut national de recherche et de sécurité a vu le nombre de maladies professionnelles répertoriées passé de à entre 1998 et 2009. Ceci s'explique, d'une part, par le fait qu'elles sont de plus en plus présentes et, d'autre part, de plus en plus prises en compte. Cette tendance est inquiétante sur le plan sanitaire comme sur le plan économique. Elle n'est pas sans conséquences financières car de nombreuses maladies professionnelles engendrent un arrêt de travail et le taux des maladies professionnelles qui s'accompagnent d'une incapacité permanente est de l'ordre de En France la préoccupation première autour des maladies professionnelles concernent les troubles musculo-squelettiques (TMS) tels que les tendinites, les hernies discales, les lombalgies Ces maladies touchent plus d'un travailleur sur 5 et chaque année depuis 1998, les TMS augmentent en moyenne de Par ailleurs, on peut distinguer d'autres pathologies liées au travail, telles que les troubles psychosociaux, qui sont en augmentation et les maladies de l'appareil respiratoire notamment liées à l'inhalation de particules d'amiantes ou encore à l'asthme professionnel qui eux sont en diminution. [...]
[...] La prime d'assiduité Certains directeurs des ressources humaines mettent en place un système qui récompense le présentéisme au lieu de sanctionner l'absentéisme : la prime d'assiduité. Cet avantage financier peut aller jusqu'à 5 ou du salaire. Le principe repose sur le fait qu'à partir d'un certain nombre d'absence la prime n'est plus versée. Plus de flexibilité Un des problèmes majeurs liés à l'absentéisme et que doit résoudre la gestion des ressources humaines est le fait d'avoir une continuité dans le cycle d'exploitation. Un salarié absent ne doit pas être source d'arrêt de l'activité. [...]
[...] Comment gérer l'absentéisme dû aux maladies professionnelles ? Introduction L'absentéisme est défini comme une « incapacité temporaire élargie ou permanente de travailler du fait d'une maladie ou d'une infirmité ». Ce phénomène difficilement prévisible touche l'ensemble des entreprises quel que soit leur secteur d'activité ou leur taille. Il dépend par ailleurs, de la conjoncture car en période de croissance économique le taux d'absentéisme augmente alors qu'en cas de dépression, l'instabilité du marché de l'emploi freine ce phénomène. En 2010, le taux national d'absentéisme dans les entreprises françaises était de de jours d'absence par rapport au nombre de jours ouvrés soit 14,5 jours. [...]
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