Nous vivons à l'heure actuelle un contexte de globalisation et de mobilité sociale et économique comme jamais il n'y avait eu au cours des années précédentes. Le temps où un salarié travaillait toute sa vie au même poste dans la même entreprise est révolu. A l'heure actuelle la mobilité est non seulement horizontale (on travail dans différents secteurs, à différents postes de l'entreprise) mais aussi verticales puisque aujourd'hui on change d'emploi tous les cinq ans environs. De plus, cette mobilité sociale est accrue au début des années 2000 puisque peu à peu la génération du baby boom est remplacée au sein des entreprises. Pour toutes ces raisons, la problématique de la formation est devenue une problématique clé pour le monde de l'entreprise et de nombreux efforts sont portés pour qu'elle réponde à la fois aux attentes des employés mais aussi au contexte socio-économique.
En France, les personnes tout au long de leur vie, peuvent avoir accès à la formation. Cette formation permet à chacun de bénéficier d'une formation soit au titre des formations initiales scolaires ou universitaires pour les élèves et étudiants, soit au titre de la formation professionnelle pour toute personne, jeune ou adulte, déjà engagée dans la vie active. Aujourd'hui, il existe de nombreux types de formations qui concernent à la fois des savoirs, des savoirs faire (compétence) et des savoirs être (attitude). Il peut tout aussi bien s'agir de formation continue ou de validation des acquis qui viennent accompagner les évolutions au sein d'une même entreprise pour obtenir une promotion ou un travail avec plus de responsabilité. Mais il peut également s'agir de formation en externe ou par alternance (par un cabinet de formation par exemple) pour apprendre de nouvelles compétences et pouvoir postuler à un nouvel emploi dans une nouvelle entreprise ou pour pouvoir se réinsérer dans le monde de l'emploi. Enfin la formation peut tout simplement accompagner un volonté de s'améliorer d'un point de vue personnel sans forcément qu'il y ait de lien avec le monde du travail. Dans tous les cas, elle se révèle importante dans le monde actuel et possède des implications sociales et économiques importantes.
Quelles sont ces implications et en quoi la formation peut participer au développement économique et social non seulement de l'entreprise mais aussi de la personne formée? Et enfin, quelle marge de manœuvre reste-t-il à la formation alors qu'elle se développe de plus en plus aujourd'hui?
[...] Il faut évaluer son potentiel, ce qu'il peut faire s'il est aidé par quelqu'un de plus expérimenté que lui et qui le guide. Apprendre n'est pas un acte solitaire. Le formateur met son savoir au service des stagiaires, il les “outille” pour qu'ils puissent comprendre par eux-mêmes, il sollicite les “intelligences multiples” des stagiaires. Mais cette attitude de compréhension vis-à-vis de l'apprenant, cet accompagnement, exige une préparation rigoureuse. L'approche ludique de la formation Jouer et apprendre sont deux facettes du même phénomène, et le jeu de formation permet de retrouver les conditions idéales de l'apprentissage. [...]
[...] La formation s'est adaptée à l'environnement économique et social. Issue d'une sphère relativement autonome devant permettre la promotion sociale, elle est devenue une composante de la politique de l'emploi. Les limites de la formation comme outil social Peut-on parler de système qui tend à renforcer les inégalités ? L'accès à la formation professionnelle dépend de nombreux facteurs : - Facteurs structurels : . Secteur économique : secteurs de haute technologie ou financier plus de de la masse salariale consacrée à la formation . [...]
[...] L'encadrement a bénéficié d'une formation économique et d'une sensibilisation aux enjeux du dispositif. Une centaine de tuteurs-formateurs a été appelée à s'approprier le jeu, en fonction des spécificités et des objectifs de chaque atelier. La mise en œuvre par les agents de maîtrise (formations, animations de réunions d'informations, etc.) a constitué la dernière phase. Ce jeu plateau propose à trois équipes de prendre en charge l'un des grands pôles d'activités de l'usine : traitement et battage du tabac, préparations générales, confection-paquetage. [...]
[...] La formation "classique" n'est plus suffisante. Une entreprise qui ne forme pas ses salariés chaque année court à la catastrophe. Le taux d'obsolescence des connaissances est de trois ans. Il faut en permanence apprendre et se corriger car les erreurs de management coûtent cher à l'entreprise : mauvais recrutement, démotivation Le DIF va contribuer à développer globalement le marché de la formation à distance. Les apprenants pourront créer des réseaux de savoirs. Il s'agira entre autres d'échanges de bonnes pratiques en interne, de travail collaboratif avec des simulateurs L'agglomération de l'ensemble de ces travaux et contributions identifiées permettra de créer des communautés. [...]
[...] On parle même de sécurisation des parcours professionnels pour permettre à chacun de s'adapter en fonction de l'évolution des besoins de l'entreprise. Assurément, la formation investie le champ traditionnel des ressources humaines et ce d'autant que si l'on parle de parcours, on parle aussi de mobilité, de carrière et forcément de rémunération. La formation s'inscrit de plus en plus dans un espace nouveau. A l'organisation administrative traditionnelle, vient s'ajouter des fonctions que le responsable connaît bien mais qu'il va devoir développer davantage avec le financement de la formation. Comment compte-t-il financer ses actions ? En utilisant le plan ou la professionnalisation. [...]
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