La fidélisation des salariés est aujourd'hui devenue un enjeu majeur pour les entreprises et les employeurs. La fidélisation est aussi importante que de recruter. En effet, savoir obtenir dans son entreprise les bonnes compétences est important, cependant il faut également savoir les garder.
Malheureusement, encore peu d'entreprises traitent cette fidélisation. Les entreprises françaises sont en retard. Le cabinet de recrutement Robert Half a réalisé une étude à ce sujet en mai 2006 auprès de 2739 directeurs des ressources humaines et directeurs financiers dans 9 pays. Cette étude nous montre qu'en France, 37% des entreprises n'ont pas encore de politique de fidélisation de leurs salariés.
C'est dans les secteurs avec des activités de pointe telles que l'informatique, la télécommunication ou encore le cosmétique, que les employeurs ont ressenti la nécessité de fidéliser leurs salariés.
Selon Peretti (2001), la fidélisation des salariés correspond à « l'ensemble des mesures permettant de réduire les départs volontaires des salariés ». Pascal Paillé, quant à lui, dit qu'il faut passer au-delà des départs volontaires et pense que fidéliser les salariés n'est pas seulement réaliser une politique de rétention des salariés ; il faut s'intéresser à la fidélité des salariés à leur entreprise, c'est-à-dire à leur ancienneté et leur capacité à ne pas faire des recherches en externe pour la recherche d'un nouvel emploi.
Il existe énormément de raisons qui effraient les directeurs des ressources humaines en la matière. La fidélisation est un objectif très important qui oblige les ressources humaines à y consacrer une grande partie de leur temps.
La fidélisation des salariés est généralement perçue comme la façon de motiver les salariés. Cependant, la motivation chez l'être humain n'est pas une caractéristique qui est innée. Beaucoup disent que le salaire est un moyen de répondre à cette difficulté.
Nous nous demanderons, dans ce dossier, pourquoi les entreprises fidélisent leurs salariés et comment elles procèdent dans l'accomplissement de cette politique.
Nous analyserons donc dans une première partie les enjeux de la fidélisation des salariés pour ensuite énumérer dans une deuxième partie les outils utilisés pour la mise en œuvre de celle-ci.
Ensuite, nous verrons dans une troisième partie que fidéliser ses salariés peut avoir certaines limites.
Nous finirons sur une dernière partie présentant quelques exemples d'entreprises avant de conclure.
Mots clés: Maslow, motivation, remplacement, départ, intégration, accompagnement individuel, formation, clause de non concurrence, étude de cas, entreprise, management, manager
[...] La fidélisation des salariés est généralement perçue comme la façon de motiver les salariés. Cependant, la motivation chez l'être humain n'est pas une caractéristique qui est innée. Beaucoup disent que le salaire est un moyen de répondre à cette difficulté. Nous nous demanderons, dans ce dossier, pourquoi les entreprises fidélisent leurs salariés et comment elles procèdent dans l'accomplissement de cette politique. Nous analyserons donc dans une première partie les enjeux de la fidélisation des salariés pour ensuite énumérer dans une deuxième partie les outils utilisés pour la mise en œuvre de celle-ci. [...]
[...] Les entreprises fidélisent beaucoup leurs salariés grâce à la rémunération. Cependant, des théoriciens tels que Thorpe (1764-1836) ont réfléchi sur le lien qui pouvait exister entre la rémunération et la performance. Il en résulte que les entreprises peuvent réussir ou même échouer en mettant en place un système de rémunération avantageux pour les salariés. La condition qui va faire que les entreprises réussiront à obtenir le succès est qu'il faut que les salariés soient impliqués et participent à la mise en place de ce système. [...]
[...] La fidélisation est aussi importante que de recruter. En effet, savoir obtenir dans son entreprise les bonnes compétences est important, cependant il faut également savoir les garder. Malheureusement, encore peu d'entreprises traitent cette fidélisation. Les entreprises françaises sont en retard. Le cabinet de recrutement Robert Half a réalisé une étude à ce sujet en mai 2006 auprès de 2739 directeurs des ressources humaines et directeurs financiers dans 9 pays. Cette étude nous montre qu'en France des entreprises n'ont pas encore de politique de fidélisation de leurs salariés. [...]
[...] - Auchan a un capital qui est détenu à 84% par l'association familiale Mulliez et le reste donc 16% par les salariés. Cette politique est assez efficace, car 98% des salariés sont actionnaires d'Auchan. Les salariés peuvent ensuite, s'ils le souhaitent, déposer l'argent dont ils bénéficient chaque année sur le plan épargne entreprise Valauchan. Cet argent sera bloqué pendant 5 ans. Isabelle Kress dit que le niveau de professionnalisation de nos salariés et leur motivation sont un des points forts dans l'entreprise Cette politique de fidélisation est importante, car l'ancienneté moyenne des salariés a augmenté (12 ans). [...]
[...] - Enfin, l'entretien personnalisé permet au bénéficiaire de prendre connaissance des résultats détaillés, de recenser les facteurs susceptibles de favoriser ou non la réalisation d'un projet professionnel et/ou de formation, de prévoir les principales étapes de la mise en œuvre de ce projet. Un document de synthèse est remis au salarié bénéficiaire. Formation : Chaque salarié à un droit à la formation individuelle. Depuis plusieurs années, nous sommes dans une situation où la main-d'œuvre est abondante et le taux de chômage est élevé. [...]
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