L'entreprise se trouve confrontée à de nombreux défis : intensification et internationalisation de la concurrence, mutations technologiques qui affectent tous les secteurs d'activité et toutes les fonctions de l'entreprise, renouvellement rapide des produits, vieillissement démographique, apparition de nouveaux courants socio-culturels. Pour y répondre, l'entreprise doit s'appuyer sur les hommes qui constituent sa richesse et vont lui permettre d'obtenir un avantage compétitif. Dans ces conditions, la Gestion des Ressources Humaines (GRH) devient stratégique. La gestion des ressources humaines consiste en la gestion des hommes au travail dans les organisations. Elle recouvre un ensemble de missions stratégiques comme le choix du mode de rémunération et opérationnelles comme l'établissement de la paie.
Les relations collectives du travail constituent une des préoccupations principales du responsable de la gestion des ressources humaines. Les relations collectives du travail comportent trois dimensions : la représentation des salariés, la négociation collective, les conflits collectifs et leur résolution que nous n'aborderons pas.
[...] Dans des circonstances extérieures identiques, avec une même technologie, la performance de l'entreprise va dépendre de la capacité de la hiérarchie à mobiliser ses ressources humaines. Cette mobilisation constitue un défi à relever, car l'entreprise regroupe des salariés aux aspirations diverses. Les attentes sont différentes selon l'âge, l'ancienneté, le sexe, la formation initiale, le parcours professionnel. Dans ces conditions, la politique des ressources humaines ne peut être unique et, par analogie avec la mercatique, une segmentation appropriée peut répondre aux problèmes posés. Autre enjeu de la GRH, la flexibilité. [...]
[...] Au début de ce siècle, la gestion du personnel va se situer dans l'organisation scientifique du travail (OST) définie par Taylor. Dans cette optique, l'homme est une force physique dont la seule motivation est financière. L'organisation de la production avec la parcellisation des tâches et la décomposition du travail entre activités de production et activités de préparation, de contrôle, a pour objectif de chasser les temps morts dans la production et d'obtenir la productivité maximale. Dans cette optique, la tâche du gestionnaire du personnel est purement administrative. [...]
[...] La gestion des ressources humaines consiste en la gestion des hommes au travail dans les organisations. Elle recouvre un ensemble de missions stratégiques comme le choix du mode de rémunération et opérationnelles comme l'établissement de la paie. Les relations collectives du travail constituent une des préoccupations principales du responsable de la gestion des ressources humaines. Les relations collectives du travail comportent trois dimensions: la représentation des salariés, la négociation collective, les conflits collectifs et leur résolution que nous n'aborderons pas. [...]
[...] La flexibilité externe porte sur la diminution des coûts de production avec la rationalisation du processus productif. Elle se caractérise par une gestion plus souple des effectifs (licenciements, embauches), le développement de l'emploi précaire (CDD, intérim), l'externalisation de la production (sous-traitance), délocalisation. La recherche, tout à la fois, de la flexibilité interne et externe va s'avérer délicate, car parfois, des contradictions vont apparaître comme par exemple l'élargissement des compétences des salariés et le recours à l'emploi précaire. La formation va permettre d'adapter les compétences des salariés aux besoins qualitatifs de l'entreprise. [...]
[...] L'examen des enjeux passés et actuels permet d'expliquer ces évolutions: la prise de conscience que la véritable richesse de l'entreprise, c'est l'homme, s'est faite progressivement. Un aspect essentiel de la GRH est de considérer que les relations sociales expliquent en grande partie l'échec ou la réussite d'une entreprise. Dans ces conditions, l'étude des relations collectives du travail et de ses évolutions devient primordiale. La fameuse affirmation de Jean Bodin qui date du XVIe siècle Il n'est de richesse que d'hommes est toujours actuelle; une attention toute particulière doit être portée à la gestion de cette richesse. [...]
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