Aujourd'hui on peut constater que la conséquence des réductions de poste dans les diverses entreprises du monde entier contraint les salariés à occuper divers postes qui n'étaient pas les leurs il y a quelque temps encore.
En effet depuis la révolution industrielle, la recherche constante de gains de productivité et l'élargissement des débouchés ont poussé les entrepreneurs à s'assurer le contrôle de la productivité en organisant le travail sous une nouvelle forme qui consiste à octroyer aux salariés plus de liberté, plus de polyvalence et donc plus d'autonomie (...)
[...] L'autonomie est donc au carrefour des aspirations libérales des employeurs et des aspirations des travailleurs à l'amélioration de la qualité du travail. C'est un thème consensuel, mais qui dissimule des divergences de sens entre entrepreneurs et salariés. Mais l'autonomie reflète aussi une évolution de la société dans son ensemble vers un recul de l'encadrement institutionnel des individus sur leur lieu de travail, mais ce recul est spécialement problématique pour les catégories populaires qui menace leur intégration. Vous vous interrogerez sur la place accordée a l'autonomie des salariés dans l'organisation du travail. [...]
[...] DISSERTATION SES SUJET : Vous vous interrogerez sur la place accordée à l'autonomie des salariés dans l'organisation du travail. Aujourd'hui on peut constater que la conséquence des réductions de poste dans les diverses entreprises du monde entier contraint les salariés à occuper divers postes qui n'étaient pas les leurs il y a quelque temps encore. En effet depuis la révolution industrielle, la recherche constante de gains de productivité et l'élargissement des débouchés ont poussé les entrepreneurs à s'assurer le contrôle de la productivité en organisant le travail sous une nouvelle forme qui consiste à octroyer aux salariés plus de liberté, plus de polyvalence et donc plus d'autonomie. [...]
[...] Puis vient le problème de la polyvalence, même si elle permet aux salariés de procéder à plusieurs taches elle restent néanmoins très simplifiées, standardisées, routinières et vides de tout intérêt pour certaines (document et ne fait qu'augmenter le travail à réaliser sans permettre aux salariés d'avoir ou d'acquérir une richesse personnelle grâce à son métier. C'est donc dans un esprit néo tayloriste que les entrepreneurs confectionnent les nouvelles formes d'organisations du travail en accordant certes, plus de liberté et d'autonomie aux salariés, mais ne veulent pas faire évoluer les principes de base d'une production ancienne basée sur le fordisme et le taylorisme qui aujourd'hui ne font plus l' unanimité. L'autonomie des salariés dans ces nouvelles formes de travail qui inondent les nouvelles entreprises occupe donc une place prépondérante dans celles-ci. [...]
[...] Elle résulte tout d'abord de l'évolution de l'économie et de la conjoncture. Les entreprises d'aujourd'hui sont basées sur un modèle totalement différent qui, à cause de la hausse de la demande, vont se baser sur une extrême flexibilité et réagissent en fonction de la demande c'est que l'on appelle la production à flux tendu. Cette méthode va donc engendrer une demande des entreprises envers les employés d'une plus grande capacité d'adaptation et d'initiative afin de répondre en temps et en heure aux impératifs de la demande marchande et des actionnaires. [...]
[...] Néanmoins l'autonomie des salariés montrent des limites mais progresse tout de même c'est que nous allons voir dans la deuxième partie. II. Progression et limites de l'autonomie On constate une progression lente mais réelle de l'autonomie procédurale c'est-à-dire l'autonomie encadrée par des règles imposées par la direction et l'autonomie initiative qui est encadrée par les règles que se fixent une équipe de travail, dans les couches sociales qui n'en bénéficiaient pas, à savoir les employés et surtout les ouvriers comme on peut le voir dans le document 6 le pourcentage des salariés ouvriers auxquels on dit comment faire le travail était de 19% en 1991 et de 16% en 1998 soit une baisse de mais cela est encore assez élevé alors que les cadres ont un taux égal à en 1991 et 1998 ce qui est 4,75 fois inférieur à celui des ouvriers de même que pour les employés (document 6). [...]
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