La confédération française démocratique du travail (CFDT)

Thèmes abordés

Exposé Confédération Française Démocratique du Travail

Résumé du document

La Confédération Française Démocratique du Travail est une confédération interprofessionnelle de syndicats de salariés français. Elle est l'un des cinq syndicats représentatifs au niveau national depuis un arrêté du 30 mars 1966.

Le syndicat a pour objet de protéger et de représenter les intérêts collectifs des travailleurs.

La représentativité doit être prouvée par le syndicat : elle s'apprécie au regard d'un certain nombre d'indices énoncés à l'article L.133-2 du Code du travail. Les indices sont les suivants : effectif, indépendance vis-à-vis du chef d'entreprise, cotisations, expérience, ancienneté du syndicat et attitude patriotique pendant l'occupation.

Bien que l'effectif soit un indice fondamental, la jurisprudence a précisé la nécessité pour le syndicat d'exercer une activité réelle, de disposer de ressources et d'avoir une influence. L'influence est examinée au regard de l'audience électorale et les notions d'expérience et d'ancienneté en fonction du syndicat et non des adhérents.

La représentativité et l'importance de la confédération sont indéniables. En effet, elle est le premier syndicat en termes d'adhérents (plus de 803 000) et le second par son audience électorale.
Elle est membre de la Confédération syndicale internationale.

Extraits

[...] La position de la CFDT à travers ses congrès Qu'est-ce qu'un congrès ? Le congrès confédéral se réunit, tous les 4 ans, les représentants de l'ensemble de l'organisation, votent les orientations de la CFDT. Le congrès est une instance souveraine qui a trois missions : - appréciation de l'action menée depuis le congrès précédent - débats et votes sur les orientations générales de la Confédération - élections des responsables Les prises de position importantes ( Le congrès de 1970 d'Issy-les-Moulineaux (35ème congrès) Choix de l'autogestion des entreprises Edmond Maire est élu secrétaire général en 1971. [...]

[...] Cette position a eu pour conséquence une perte de 10% des adhérents de la CFDT en 3 ans : il s'agit pour l'essentiel de non-réadhésions individuelles, mais aussi de départs vers d'autres syndicats. La perte d'adhérents a été en partie enrayée par l'arrivée de nouveaux adhérents. En France, le syndicalisme connaît de nombreuses difficultés du fait du manque d'adhérents. Par conséquent, afin de développer sa présence dans l'université, de rencontrer un public plus jeune, la CFDT décide de s'appuyer sur un syndicat étudiant. Ce dernier est issu d'une tendance de l'Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), la Confédération Etudiante est créée (lCé). [...]

[...] Le Bureau national de la CFDT, réuni le 3 janvier 2006, a décidé de signer cette convention qui renforce les mesures d'aide au retour à l'emploi, en attendant le grand chantier de refonte du système. La convention UNEDIC pour la période 2006-2009, reprenant l'accord du 22 décembre 2005, a été officiellement signée le 18 janvier 2006 par le patronat (Medef, CGPME, UPA), la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. L'agrément du gouvernement a été publié le 2 mars au Journal officiel. [...]

[...] Pourtant, si l'on observe les chiffres, et comme le souligne la DARES (Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) dans son étude sur les élections professionnelles de 2005 (annexe la perte d'influence se creuse. Des effectifs gonflés artificiellement ? Le 5 septembre dernier, le magazine Liaisons Sociales publie une étude financée par la DARES intitulée Les syndiqués en France entre 1990 et 2006 Les chercheurs Dominique Andolfatto et Dominique Labbé y contestent les chiffres officiels des effectifs annoncés par les syndicats. Il ressort de cette publication que la CFDT n'aurait que adhérents (contre un peu plus de officiellement) et la CGT (contre 710 000). [...]

[...] C'est au cours de ce même congrès, que sera adoptée la nécessaire adaptation du syndicalisme face aux mutations économiques et sociales. ( Congrès de Lille en 1998 (44ème congrès) Ce congrès est essentiel puisqu'il a permis de clarifier la conception du syndicalisme CFDT : un syndicalisme confédéré qui fait le choix de l'adaptation, de la négociation, de la lutte contre l'exclusion et pour l'emploi, d'une mondialisation ordonnée et solidaire. Les valeurs défendues par la CFDT Comme de nombreux syndicats, la CFDT défend la démocratie, la solidarité, la liberté et l'émancipation, mais il y a également des valeurs qui lui sont propres. [...]