La liberté est le propre de l'homme, en effet dès qu'un homme parle il se représente le monde où il vit et il vit en même temps l'idée de ce qu'il est et de ce que sont les autres, à savoir ses semblables dont il partage la vie sociale. Il n'y a pas d'humanité sans culture, c'est-à-dire sans dispositif d'apprentissage de ce qu'on doit devenir.
Kant dans l'anthropologie nous dit: " la nature humaine se distingue de la condition humaine, marquée par la contradiction de notre insociable sociabilité."
Les hommes vivent ensemble parce qu'ils ont besoin les uns des autres, ce qui signifie qu'ils s'utilisent pour mieux vivre.
La liberté est la même pour tous; chaque liberté peut en asservir d'autres, d'où un principe d'obligation universel qui détermine l'ordre moral.
[...] L'ordre social déterminant dans la division du travail les tâches à accomplir par les acteurs sociaux qui se rendent mutuellement service. Une action qui correspond à un intérêt ne s'accomplit pas par devoir seulement par nécessité, par prudence, ce qui la laisse relative aux diverses formes de la société. ( À voir l'expérience de Milgram ) Il n'y a pas de morale authentique sans compassion, la faculté de se représenter la souffrance des autres en la comprenant, en se mettant à leur place. [...]
[...] Kant dans les fondements de la métaphysique des moeurs dit : "-Agis comme si la règle de ton action devait être érigée en loi universelle. -Agis en traitant toujours la personne humaine non seulement comme un moyen, mais aussi comme une fin." La première forme ne définit pas l'idée du bien, elle affirme seulement sa distinction avec le mal par la non-réciprocité. ( J'appelle "bien", ce que je dois faire parce que j'autoriserai les autres à me le faire dans les mêmes conditions.) L'action morale se reconnait au fait qu'on peut inverser les rôles de l'agent (celui qui agit) et du patient (celui qui subit). [...]
[...] Tout savoir est un pouvoir, le propre de la conscience éthique c'est l'acceptation du contraire, c'est à dire notre impuissance. On reconnait la conscience professionnelle à la sollicitude dont elle fait preuve en montrant qu'on peut toujours faire quelque chose à celui (malade ou patient) pour lequel on ne peut plus rien. [...]
[...] Le droit n'a rien d'intrinsèquement humain (il ne donne à la conscience qu'un cadre social pour situer la position des individus). Kant: " Le droit est l'ensemble des conditions selon lesquelles la liberté de chacun peut et doit rester compatible avec celle de tous les autres."+++ On voit ici que la liberté est toujours conditionnelle, c'est-à-dire limitée par le fait que la liberté d'autrui peut faire obstacle à la nôtre. On arrive à la déontologie quand on ajoute à la législation un principe d'humanité, il se fonde sur l'idée d'altérité et non plus celle d'identité. [...]
[...] Art 226-14 : Décrit les situations dans lesquelles la loi impose ou autorise la révélation du secret professionnel. Les exceptions : Il existe des cas admis par la loi : Le patient lui-même est bien entendu autorisé à révéler certaines info Le secret professionnel peut être levé devant le juge d'instruction dans le cas d'une procédure légale Levée du secret obligatoire : (protection de la santé publique, et maintien de l'ordre public et nécessite administrative de déclaration obligatoire). Naissances et décès Maladies professionnelles et vénériennes (anonyme) Accident du travail Maladies mentales Alcoolique dangereux Mise sous sauvegarde de justice Surveillance sanitaire des enfants en bas âge Agissement criminel Séropositivité Dénonciation des sévices : Moins de 15 ans Personnes âgées Atteinte mentalement Dans le cas de contrainte, la non-dénonciation serait assimilable à de la non-assistance à personne en danger. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture