La classification permet d'attribuer à différentes classes des niveaux de responsabilité et d'importance distinctes. Elle se trouve systématiquement au sein d'une convention collective qui se définit comme un accord conclu entre un employeur et un ou plusieurs syndicats en vue de déterminer les conditions d'application (rémunération, conditions de travail…) des contrats de travail.
Le rôle de la classification est d'élaborer des règles équitables de gestion, notamment en matière de rémunération, de gestion des carrières et de hiérarchisation des postes.
Nous porterons notre analyse sur les Conventions Collectives applicables aux entreprises de la Métallurgie de la région parisienne, intégrant la 37ème mise à jour datant de janvier 2006. Ce corpus est constitué de l'union de deux Conventions Collectives, l'une concernant les non-cadres et datée de 1975, et l'autre concernant les cadres et qui date de 1972.
La convention de la métallurgie que nous étudions est une convention de branche.
Dans un premier temps, nous décrirons cette classification, puis dans un second temps nous analyseront son fonctionnement.
[...] Elle est inexistante au premier échelon du niveau puis commence à apparaître au fur et à mesure. On laisse au salarié de plus en plus la responsabilité de son travail ; il doit en contrôler le résultat et peut même, au niveau le plus élevé (niveau proposer des solutions pour remédier à des problèmes récurrents. Tout ceci explique la grande différence de coefficient entre le niveau I et le niveau V. Le niveau de connaissances est l'autre critère de classification très important pour les non-cadres. [...]
[...] La grille de classification se réfère aux diplômes de l'éducation nationale. Par exemple, on voit que pour le niveau III il faut un diplôme de Niveaux 5 et 4bis de l'Éducation nationale, et que pour le niveau V il est nécessaire de posséder un diplôme de niveau 3 de l'Education nationale. Dans tous les cas, le diplôme peut être acquis soit par la voie scolaire, soit par l'expérience ou la pratique. Enfin, le type d'activité fait référence à la complexité et à la diversité des taches demandées. [...]
[...] Au-delà de ce seuil, les fonctions du cadre ou de l'ingénieur doivent justifier son passage en position II. Ce passage est obligatoire pour tout cadre ou ingénieur ayant atteint l'âge de 27 ans et ayant passé trois ans en position I ; on reconnaît alors que le cadre débutant devient un cadre confirmé. Position II : Pour atteindre la position II, il faut soit avoir acquis de l'expérience en position soit avoir bénéficié d'une promotion lorsque l'on ne possède pas un des diplômes requis. [...]
[...] Plus précisément, la catégorie des ouvriers couvre les niveaux I à IV, celle des techniciens et administratifs s'étend du niveau I et V et enfin la catégorie des agents de maîtrise va du niveau III à V. D'une manière générale, la répartition se fait comme suit : Le niveau I concerne les salariés devant effectuer des tâches simples, détaillées et répétitives conformes à une procédure organisée. Le salarié du niveau II effectue un travail plus varié : son travail est plus qualifié (niveau 5 et 5bis de l'éducation nationale). [...]
[...] De plus, les valeurs prévues par les barèmes ci-dessus sont applicables au prorata temporis en cas de survenance en cours d'année d'une entrée en fonction, d'un changement de classement, d'une suspension de travail ou d'un départ de l'entreprise. La grille de classification permet donc d'assurer à tout cadre ou ingénieur un revenu minimal conventionnel, qui augmente exception faite pour la position III avec l'ancienneté par le biais des indices hiérarchiques. Conclusion En conclusion, on note que la convention collective de la métallurgie est complexe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture