La rémunération apparaît comme la rétribution principale face à une tâche effectuée. En d'autres termes, tout travail mérite salaire mais pour les cadres supérieurs en particulier, il semble que plus il y a de travail à fournir, plus on attend une rémunération élevée. Pour David Butet, « celui qui a beaucoup plus apporté devrait gagner plus que l'autre ». En effet, dans les grands groupes, il existe véritablement une culture du profit. Par conséquent, pour l'entreprise, il s'agit d'une course aux bénéfices et à la productivité, et pour les salariés une recherche de gains en numéraire. La rétribution en nature aussi influe sur la quantité de travail, comme on peut le comprendre lorsque David Butet parle par exemple de personnes disposant « d'open frais » en ce qui concerne leurs frais professionnels. Une voiture de fonction, ou un ordinateur, un téléphone fournis par la boîte sont en effet tant d'avantages en nature qui ont pour but de maximiser la productivité des employés et même leur durée de travail : par les nouveaux systèmes de communication, les salariés deviennent disponible 24h/24. Ainsi, la rétribution reste dans l'optique d'engendrer de meilleurs profits.
En revanche, en ce qui concerne les fonctionnaires et ici, le travailleur indépendant, la rémunération ne se révèle pas une part centrale de la rétribution. Pour les premiers, les perspectives d'évolutions de salaire sont plus faibles que pour les cadres. A propos du système d'augmentation, Bernard Gelot explique qu'il s'effectue à partir de l'indice des fonctionnaires, pas assez flexible. Pour l'indédependant, le nombre de patients va directement jouer sur le salaire. Ici, il y a une véritable évolution proportionnelle entre le nombre de patient et la rémunération. Cependant, il est important de noter qu'ici, la rétribution principale n'est véritablement pas le numéraire mais le psychologique.
[...] La je me retrouve avec 40 élèves en BTS, j'ai réussi à avoir une salle plus grande parce qu'on arrivait pas à les mettre mais bon .Ce n'est plus les mêmes conditions qu'avant. Il y a une différence entre 30 et 40 élèves ! Aujourd'hui c'est un poste supprimé pour 8 élèves en moins, ce n'est pas normal. Qu'est-ce que ce mécontentement a comme conséquences sur ton travail ? Bah si tu passes ton temps à faire de la discipline au lieu d'enseigner la conséquence est double : les professeurs sont fatigués et finissent par ne plus aimer leur métier et les élèves apprennent moins vite et moins bien. [...]
[...] Les actionnaires majoritaires sont des fonds de pension, ce qui condamne l'entreprise à faire de la croissance, du résultat, coûte que coûte. Quels rapports avec les Ressources Humaines entretenez-vous au travail ? Il n'y a pas de services RH centralisé. C'est au directeur de département de faire tel ou tel travail RH comme donner les augmentations, comme je l'ai dit précédemment. Donc il y a beaucoup de RH dans mon travail. En tant que patron, j'essaie de cultiver la convivialité. [...]
[...] Il n'a donc pas l'emploi du temps qu'il espérait et cela au profit d'un autre professeur. Là cela crée quelques tensions mais de courtes durées et de plus, ce genre de situation arrive rarement car en général le proviseur s'arrange pour satisfaire équitablement les désirs de chacun. Après, si le proviseur n'est pas satisfait du travail d'un professeur ou qu'il ne l'aime pas tout simplement, il peut lui donner par exemple des élèves de première au lieu de BTS. On est plus ou moins rémunéré au mérite. [...]
[...] Au niveau des Ressources Humaines, j'ai une collaboratrice dans le département. Cependant, dans chaque cellule(20 min c'est le chef de projet qui fait office de responsable RH ; mais il s'occupe des sanctions avec l'aide de la collaboratrice. Êtes-vous satisfait de votre travail ? Oui. Mais un regret est que je ne dispose pas d'une totale autonomie dans certains domaines, notamment envers le personnel. En effet, j'ai l'obligation de répondre à certains impératifs. Mais indéniablement, le côté intéressant est le fait que m'incombent beaucoup de responsabilités. [...]
[...] Il y a un bon climat dans l'entreprise, et aussi de bonnes conditions de travail. Les licenciements sont rares! Les membres du personnel sont anciens, ils sont rentrés très jeunes et ils sont assez fiers d'y être Aspects négatifs : La population ouvrière étant plus vieillissante, elle a un peu plus de mal à suivre les évolutions, les exigences en terme de qualité, ce qui se traduit pour certains métiers par un absentéisme relativement élevé et sur lequel le DRH a un rôle imminent à jouer Avez-vous déjà eu un problème avec un collègue ? [...]
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