Cours sur les écoles de pensée en GRH

Résumé du document

Dans les années 20, on voit apparaître le mouvement des courants des relations humaines. Ce mouvement n'a jamais cessé : il s'agit de motiver, former. L'importance est donner à nouveau aux individus : il s'agit d'organiser des relations spécifiques entre les individus sans rien perdre de l'organisation déjà en place. On travaille alors sur les motivations des individus : c'est le début de la sociologie du travail (...)

Extraits

[...] Si une minorité est consistante, elle peut influencer la majorité. L'expérience de MIsovisci et Faucheux porte sur la norme des couleurs. Elle porte sur la distinction difficile entre le vert et le bleu : on projette des figures avec un bleu avec lequel on hésite. Les réponses se font à voix hautes. Il y a 4 sujets naïfs et 2 complices. Pendant le temps de réflexion, les deux complices disent "vert" : dans plus de des cas, les sujets naïfs ont changé d'opinion et finissent par appeler vert ce qui est bleu. [...]

[...] Les individus ont besoin d'une référence, pour réduire le malaise intra et inter subjectif qui naît de l'absence de repères, des différences. Cela vient aussi du fait qu'Allport a mis en évidence : se faire accepter des autres. La normalisation fonctionne comme une négociation qui cherche à éviter le conflit par la mise en lumière du PPCD. La deuxième expérience a décidé Milgram à effectuer son expérience sur la domination. La majorité vise toujours à imposer ces vues à la minorité sous par un système de sanction. [...]

[...] Les stéréotypes traduisent les relations entre les groupes. Les préjugés ont une genèse et elle va de paire avec la genèse des attitudes. Une disposition acquise dans le but de partager les mêmes repères à l'intérieur d'un groupe donc on peut désapprendre des préjugés mais il faut les remplacer par d'autres. Il y a beaucoup de préjugés dans l'entreprise. Ils proviennent d'un apprentissage familial. Adormo : conditions d'apparition de l'antisémitisme et origine familial des préjugés. A mis en évidence une personnalité autoritaire qui a pour caractéristique d'être souvent antisémite mais surtout d'éprouver une aversion profonde envers ce qui est minoritaire. [...]

[...] o L'intériorisation Le conformisme ne vient ni de la pression extérieure, mais les informations évoquées sont déjà contenues dans le sujet : le message doit avoir une force d'objectivité (personne avec notoriété). C'est sournois : discours habile Le conformisme est lié à une peur de l'enfance, quand on a été puni sans comprendre la raison. Les individus dans les groupes peuvent se différencier avec 2 états : l'individu autonome (il se sent responsable de ses actes, conscient ) 63% des individus peuvent contribuer à la mort d'un inconnu. Les valeurs d'un individu sont moins importantes que les valeurs externes. Tous les individus ne subissent pourtant pas la norme. [...]

[...] Todorov : Nous et les Autres (éd. Seuil). L'ethnocentrisme a un envers, l'exotisme : cette formation réactionnelle fondée sur l'idéalisation de l'ailleurs. Comme "un éloge dans la méconnaissance". Comme la fuite des frustrations subies dans notre propre groupe. La plupart du temps, cet ailleurs représente un dépaysement, du rêve. Inversion des insatisfactions liées à notre propre groupe Le groupe : le lieu du changement 3 tendances de l'homme : - sans une image du futur nous ne pouvons pas vivre au présent - dimension de l'action : manière de représenter le monde qui tient aussi compte du monde tel que nous voudrions qu'il advienne - dimension de l'imaginaire : elle s'appuie sur deux caractéristiques des hommes: son incomplétude, sa dépendance le manque : perte des êtres aimés (décès ou disputes, ) ce qui fait que l'enfant est amené à satisfaire ce manque : une demande d'amour Les autres nous font nous idéaliser nous-mêmes. [...]