Les relations sociales : histoire d'une institutionnalisation

Résumé du document

Au sein des relations professionnelles les trois grands acteurs sont les syndicats, les organisations d'employeurs et l'Etat (ex : prud'hommes). Ce cours de ressources humaines traite des relations sociales entre les salariés et l'employeur. L'ensemble vise à montrer que ces relations ne sont pas laissées au hasard. Elles sont soumises à tout un tas de règles institutionnalisées. Document rédigé et contenant des schémas.

Extraits

[...] La fédération rassemble plusieurs syndicats contre le même employeur. En 1895 naît la CGT confédération générale du travail. Les syndicats d'un même secteur d'action se regroupent dans une fédération et les fédérations se regroupent dans une confédération. Par exemple la CFDT (confédération française démocratique du travail) est un exemple de fédération syndicale. Elle rassemble plusieurs fédérations qui ont-elles mêmes plusieurs syndicats. Les fédérations s'assemblent aussi par les lieux géographiques et non pas seulement par secteur d'activité (ex : syndicat des plombiers parisiens). [...]

[...] La négociation est un processus de production. C'est le processus d'invention d'une règle qui donne aux différentes parties l'impression que leurs sentiments ont été reconnus. Cette règle permet de penser que l'autre partie sera forcée de perdre l'acte de la manière dont moi je me représente la situation que l'on vit. La négociation est un processus basés sur des règes qui régissent les syndicats et l'employeur. Elle permet aux syndicats de faire apparaître une règle (ex : un niveau de salaire) dans laquelle se manifeste un certain réalisme de l'employeur. [...]

[...] Pour cela les branches se rapprochent du contrat interprofessionnel. Plus la négociation se fait au niveau de la branche, plus elle est abstraite. A partir des années 1980 des assouplissements sont mis en place. Le droit français va prévoir qu'aucun accord collectif ne puisse déroger sur quelque chose qui ne peut pas être accepté au niveau supérieur. (Ex. dans l'industrie chimique la durée de travail s'élève à 34 heures par semaine. Une entreprise de la branche ne peut donc pas faire travailler un salarié 35 heures). [...]

[...] La base donne un monde à l'exécutif de la confédération pour la représenter et la diriger. Du point de vue des références idéologiques auxquelles ils se réfèrent, il peut y avoir des grosses différences. La fédération est au cœur de l'organisation syndicale. Elle contrôle très fortement l'exécutif de la confédération. L'exécutif de la confédération cherche donc de placer à la tête de la fédération un représentant de leurs opinions. Ceci garantit l'équilibre des forces d'une organisation syndicale. Quant au plan local, il n'y a pas de simple transposition de la position nationale. [...]

[...] Il devient nécessaire de retrouver une nouvelle doctrine sociale qui correspondrait aux réalités sociales. Le salariat devient de plus en plus féminin et de plus en plus jeune. Ces femmes et ces jeunes ne se reconnaissent pas dans les sections syndicales. Il en découle que le syndicalisme du 19ème est obsolète dans sa capacité à représenter les salariés d'aujourd'hui. L'enjeu des organisations syndicales change. Il s'agit des réajuster les doctrines politiques et des méthodes d'action. Ceci engendre encore plus de désordre puisque le syndicalisme de divise davantage encore. [...]