L'Etat, un Actionnaire atypique : l'Etat propriétaire de l'E/se se comporte en actionnaire particulier. Dans des cas extrêmes, il peut subventionner l'E/se et même accepter de financer ses déficits. Il peut aussi ne pas exiger de rémunération pour les capitaux apportés même s'il peut vouloir influencer les orientations stratégiques de l'E/se et sa politique de prix (...)
[...] Il ne faut pas confondre, en effet, valeur ajoutée et chiffre d'affaire. Ce dernier peut être calculable mais ne renseigne pas, pour autant, sur la valeur créée. Considérons, par exemple, deux vendeurs A et B d'une même E/se dont l'un a réalisé un chiffre d'affaire de 2000 et l'autre un chiffre d'affaire de 1000. Il paraît équitable, au vu de cette différence, de considérer que A est plus performant que B. On pourrait même aller jusqu'à avancer que A s créé deux fois plus de valeur B. [...]
[...] L'E/se peut également offrir des avantages en matière de protection sociale. Son implication est croissante tant dans les pays où prévaut le recours à l'assurance privée qe dans ceux privilégiant les financements collectifs (compte tenu de l'érosion de la couverture sociale offerte par les régimes légaux ou conventionnels obligatoires). L'E/se offre ainsi à ses salariés de renforcer leur protection à l'égard des risques sociaux ou professionnels : capital-décés, pension d'invalidité, complément de retraite (à prestations ou à cotisations définis), mutuelle de santés, etc. [...]
[...] Chapitre 2 : L'E/se comme Espace de mobilité Le MRH comme bâtisseur de Marché Interne. Plus à la rémunération les employés on une importance à circuler dans l'E/se (évoluer et ne reste pas dans une poste pendant toutes les années) donc il nécessité un MEH qui va construire le Marché Interne de l'E/se. L'Emploi comme unité élémentaire de l'Organisation L'organisation peut être conceptualisée comme un ensemble structuré d'emplois. Cette représentation ne doit pas être considérée comme évidente En premier lieu, l'emploi ne constitue pas l'unique référentiel pour analyser l'organisation. [...]
[...] Ceci peut avoir pour effet d'augmenter les coûts de gestion et de rendre moins lisible le système de rémunération. Mais d'un autre côté, la diversification de la rémunération présente certains avantages. On en mentionnera quatre : En premier lieu, un système diversifié permet de poursuivre conjointement plusieurs objectifs. Par exemple, l'E/se doit inciter le salarié à entretenir et à développer son capital humain, ce qui oblige à rémunérer les compétences. Mais dans le même temps, elle doit veiller à ce que ces compétences soient mobilisées. Il lui faut donc aussi rémunérer les performances. [...]
[...] Elle peut néanmoins être préférable à une absence totale d'engagements qui instaure entre les parties contractantes un climat de méfiance, source de manque à gagner. Comment répartir le risque entre le Salarié et l'E/se ? Le récit conte la théorie de l'agence : La rémunération des performances introduit l'existence d'un salaire. De ce point de vue, le statut de l'apporteur de travail se rapproche de celui de l'actionnaire dont le revenu est lui aussi incertain (par opposition à l'obligataire et au salarié traditionnel, assurés d'un revenu fixe). [...]
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