Pour l'employeur, le dialogue social est un moyen de pérenniser son entreprise et de maximiser son profit. Le dialogue social est accompagné par la Direction des Ressources Humaines (DRH). Ils doivent rencontrer les logiques financières et sociales, et ainsi les énergies doivent se libérer sur le terrain du dialogue social, afin qu'un consensus soit obtenu sans conflit.
Pour le salarié, le dialogue doit permettre de travailler dans les meilleures conditions afin qu'ils maximisent leurs performances, d'élaborer des accords collectifs liés aux conditions de formation et d'emploi.
Le bon fonctionnement du dialogue social peut, plus largement, permettre de résoudre des problèmes sociaux, d'encourager la bonne gestion des affaires publiques, de favoriser la stabilité sociale tout en favorisant le progrès économique. En définitive, son objectif principal n'est autre que de favoriser une démarche participative.
Le système de représentation des salariés et des employeurs doit avoir un poids sur l'organisation sociale d'une société, les syndicats représentent de ce fait une institution. (...)
[...] Ces accords permettent l'accompagnement de restructuration comme ce fut le cas pour l'entreprise Schneider. Cependant les ACI se heurtent à une absence de cadre juridique européen et à l'absence de légitimité juridique [ ] à l'absence d'effet obligatoire des résultats de cette négociation ».Ce sont les comités d'entreprise européens qui négocient ces accords mais cela reste très superficiel car les ACI ont seulement un rôle d'information et de consultation. Ils peuvent être élus dans un pays à l'autre cela varie mais généralement les directions négocient avec des fédérations syndicales ou internationales. [...]
[...] Depuis, il a tendance à décroître, mais on peut observer une participation plus spontané des salariés sur des sujets largement médiatisé tels que les 35h (en de la population salariale est couverte par une des 5 organisations générale, de même plus récemment avec la modification du régime des retraites, on a pu constater une explosion du nombre d'adhérents) Le pluralisme syndical Le pluralisme syndical fut évoqué en 1884 avec la loi WALDECK- ROUSSEAU, officialisé en 1946 par la Constitution, puis le gouvernement de Mitterrand l'accentue avec la loi de 1982. On cherche à développer le syndicalisme, en essayant de cerner tout le monde, on facilite la création de syndicats. A l'heure d'aujourd'hui, on compte 5 organisations généralistes : la CGT, la CFDT, la CGT-FO, la CGC et la CFTC. [...]
[...] Et c'est ce qui rend le pluralisme syndical français souvent préjudiciable au dialogue social. De plus, le pluralisme permet l'a-syndicalisation (utiliser un des syndicats, sans s'engager dans l'un de ceux-ci) 2 La politisation des syndicats Les syndicats veulent agir sur la société dans son ensemble, ils veulent aller plus loin que la simple défense des intérêts économiques et professionnels des salariés. Avec parfois des points de vue et des actes radicaux. Par exemple lors d'élections, on va d'abord faire prévaloir une idéologie politique, plutôt qu'un plan social à développer, de futurs droits durant ces prochaines années Faire prévaloir la mobilisation Les syndicats s'inscrivent plus souvent dans une attitude contestataire, avant même d'essayer de négocier, on va tout d'abord s'opposer au changement pour le faire reculer, et ensuite seulement parler ensemble de ce que l'on doit changer, pourquoi, et comment? [...]
[...] o CGT : Confédération Générale du Travail o CFDT : Confédération Française Démocratique du Travail o CFTC : Confédération Française des Travailleurs Chrétiens o FO : Force Ouvrière o SUD : La fédération des Syndicats PTT Solidaires, Unitaires et Démocratiques o UNSA : Union Nationale des Syndicats Autonomes La caractéristique du syndicalisme repose sur une puissance de négociation, mais également par une forte représentation dans tous les secteurs d'activités. Le système de représentation du personnel existe depuis 1945 en France à travers plusieurs organes : o Comité d'Entreprise : a pour rôle d'être informé et consulté, il dispose d'un droit d'alerte en cas de difficultés financières. o Délégué du Personnel : présente les réclamations individuelles et collectives des salariés, puis s'assure de l'application des textes. [...]
[...] Et c'est cette dernière qui réduit la puissance des syndicats. (Par exemple, en Allemagne, la présence d'un syndicat principal avec une puissance financière colossale permet, lorsque les salariés font grève, de pouvoir toucher une indemnité compensatoire de solidarité, ce qui permet aux salariés de ne pas stopper la grève pour des raisons financières.) 3 Le syndicalisme face à l'Europe et à la mondialisation Il existe un système syndical européen voire mondial qui se nomme l'UNICE (Union des Industries de la Communauté Européenne) qui regroupe l'ensemble des fédérations patronales européennes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture