L'entreprise est un lieu politique. C'est un des lieux de création de la richesse. C'est le lieu dans lequel se définit la place des individus au travail. C'est là qu'on décide qui donne des ordres à qui, quels sont les périmètres des différents intervenants, etc. Elle définit la place des individus dans le travail et donc dans la société. C'est aussi le lieu du partage primaire de la richesse (le secondaire étant la manière dont l'Etat rééquilibre le partage de la richesse). L'entreprise est aussi un lieu de conflit notamment politique puisque la position des individus dans la société se détermine en partie par le travail. Les décisions prises dans l'entreprise dépassent donc largement le cadre des décisions de gestion.
L'entreprise est aussi une multitude d'acteurs :
- Les propriétaires : ils ont des droits supérieurs. Ils peuvent être les créateurs de l'entreprise ou des investisseurs avec une stratégie industrielle. Cette stratégie peut également être purement financière c'est-à-dire qu'on n'a pas une cohérence stratégique (objectif de réalisation de synergies par exemple), mais une volonté de faire du profit. L'Etat peut également être propriétaire d'une entreprise ou d'une partie d'une entreprise.
- Les salariés : ouvriers, employés, encadrement intermédiaire, encadrement.
- Direction
- Autres acteurs externes : On trouve là l'Etat qui est garant des droits des salariés et dont les intérêts peuvent être convergents ou divergents avec ceux des entreprises. On trouve aussi les collectivités locales avec les mêmes questions mais à plus petite échelle. Le consommateur est aussi un acteur extérieur à l'entreprise qui peut agir de manière individuel ou collective (ONG).
Toutes ces parties prenantes ont des intérêts convergents tels que le bon fonctionnement de l'entreprise. Mais derrière cette réalité il y a de nombreuses variations. Tout le monde vise la rentabilité mais chacun à un besoin différent en terme de taux de rentabilité. Il en va de même pour la croissance de l'entreprise.
Mais leurs intérêts sont divergents notamment en termes de partage du profit. C'est aussi le cas pour le temps de travail et le niveau d'effort. D'ailleurs le temps de travail n'est pas toujours proportionnel au niveau d'effort. Les intérêts des individus en termes de carrières sont également différents. Pour la direction il s'agit surtout de limiter la croissance des salariés afin de limiter les charges (...)
[...] On le rapproche à un syndicalisme d'affaire : ils refusent toutes révisions de l'organisation. Pendant longtemps, ce fut l'interlocuteur privilégié du patronat. Récemment il a eu une évolution plus révolutionnaire C'est devenu un syndicalisme beaucoup plus contestataire mais qui a du coup beaucoup de mal de se distingué de la CGT et qui, à un niveau local signe de nombreux accords d'entreprises. CFTC Confédération française des travailleurs chrétiens. Elle se réfère à la doctrine sociale de l'Eglise. Il est créé en 1919. [...]
[...] Ils peuvent être les créateurs de l'entreprise ou des investisseurs avec une stratégie industrielle. Cette stratégie peut également être purement financière c'est-à-dire qu'on n'a pas une cohérence stratégique (objectif de réalisation de synergies par exemple), mais une volonté de faire du profit. L'Etat peut également être propriétaire d'une entreprise ou d'une partie d'une entreprise. - Les salariés : ouvriers, employés, encadrement intermédiaire, encadrement. - Direction - Autres acteurs externes : On trouve là l'Etat qui est garant des droits des salariés et dont les intérêts peuvent être convergents ou divergents avec ceux des entreprises. [...]
[...] Il défend la famille et l'enseignement privé. Il a une faible audience et risque d'avoir du mal à survivre à la loi de 2008. CFE-CGC Confédération fédéral d'encadrement - Confédération générale des cadres. Fondé en 1944, c'est un syndicat catégoriel qui n'est ouvert qu'aux cadres, agents de maitrises et techniciens. C'est clairement un syndicat d'affaire (améliorer les conditions de salaire, emploi Il a une faible audience mais 25% dans la classe des cadres. Ce syndicat risque d'être en péril avec la loi de 2008 Union syndicale solidaire (SUD) Regroupe des syndicats autonomes et les syndicats SUD. [...]
[...] Cette enquête n'a lieu que tous les 6 ans et relève la situation durant les 3 dernières années. - Enquête ACEMO (activité et condition d'emploi de la main d'œuvre) Utilisé depuis 2005. L'enquête porte sur un vaste échantillon (10300 entreprises). Il est particulièrement difficile d'avoir une bonne vision d'ensemble : Tendance sur une longue période : Indicateurs : Nombre de journées individuelles non travaillés. (Source : inspection du travail) La tendance d'ensemble est plutôt évidente. Il y a une tendance à la baisse du conflit mais avec quelques pics de mobilisation. [...]
[...] Pourquoi les employeurs se rassemblent-ils ? A la fin du XIXe, les premières associations patronales visent à limiter le libre-échange, perçu comme un danger pour les entreprises françaises. Outre cette optique protectionniste il y a une montée du mouvement ouvrier. C'est aussi la période dans laquelle l'Etat prend un rôle important dans la politique sociale des entreprises et dans l'économie. Pour les associations patronales, les rassemblements ne se font pas par entreprise (un seul employeur par entreprise dans la majorité des cas) mais par métier. [...]
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