Les Fédérations nationales de la Métallurgie des syndicats représentatifs de salariés CFE /CGC et FO ont rédigé chacune un livre blanc en 2007. Leurs livres, prospective de leur branche à 5 ans, proposent des solutions pour soutenir cette industrie.
Leurs ouvrages ont été écrits avec le soutien d'experts (le Groupe Alpha pour la CFE/CGC), d'études prospectives, et de petits groupes de travail composés de militants avertis.
La métallurgie représente aujourd'hui la moitié des emplois de l'industrie française :
- 1 700 000 salariés répartis dans 53 000 établissements,
- un chiffre d'affaires de 380 milliards d'euros,
- 42% des exportations.
(Sources 2006 UIMM et INSEE )
La métallurgie se compose de nombreux secteurs d'activité avec les plus grands noms d'entreprises françaises (certaines relevant de plusieurs secteurs d'activité.
[...] La métallurgie ne promet pas suffisamment d'emplois et de nouveaux métiers pour faire face aux estimations de suppressions. Il est donc nécessaire d'envisager des négociations de GPEC au niveau de la filière, de la branche entière, mais aussi intersectorielles ou territoriales en s'appuyant sur les observatoires régionaux des métiers, sur les organismes de formation continue, etc. La GESR des employeurs Les syndicats ne remettent pas en cause la politique sociale de la métallurgie reposant sur la formation, engagée il y a 20 ans, pour maintenir et renforcer les compétences et le savoir-faire. [...]
[...] Une étude prospective de l'UIMM en 2006, confirmée par celle du DARES[5] («prospective des métiers et qualifications 2015 publiée la même année, annonce la suppression de postes et la création de soit une baisse d'effectif nette de 10% pour la seule branche de la métallurgie à 5 ans, dont certains secteurs sont potentiellement en danger Antérieurement, le CEREQ[6] et le BIPE[7] publiaient en 2003 des projections plus pessimistes : à l'horizon 2015, la métallurgie perdrait, toutes activités confondues, entre et postes (soit 25% de son effectif à cet horizon). De plus, la mobilité inter-filière semble très difficile : depuis 1999, toutes les filières ont la même évolution de production (à l'exception de quelques niches). Source : Rapport du BIPE prospectives macro-économiques et d'emploi dans les industries métallurgiques Septembre 2006 La métallurgie se caractérise également par une population salariée âgée : en 2003, un quart des salariés était âgé d'au moins 50 ans. [...]
[...] Ce congé se déroule pendant le préavis et jusqu'à 3 mois au-delà, indemnisés à 65% du salaire. Si une formation est nécessaire, l'entreprise la prend en charge à hauteur de 300 heures. Une indemnité de 3 mois de salaires est versée au salarié en complément de ses indemnités légales de rupture de contrat de travail. ( Dans le cadre des conventions conclues avec l'Etat, des aides au retour au pays des salariés de nationalité étrangère, et des aides temporaires dégressives (liées à un nouvel emploi dans un bassin moins rémunéré) peuvent être conclues. [...]
[...] Créer des ponts permettant une synergie entre les étudiants (qui détiennent le meilleur savoir théorique) et les salariés (qui détiennent le savoir-faire pratique). - Etablir de vraies relations entre la recherche (CNRS, grandes écoles, universités ) et l'industrie, pour la mise en œuvre de projets d'innovation à grande échelle (nationale, européenne, mondiale). Les partenariats sont encore trop peu nombreux : Thalès avec l'école polytechnique de Palaiseau, ST Microelectronics et le CNRS de Tours - Développer les partenariats avec les sous-traitants, pour les associer aux programmes de formation. - Promouvoir la politique de formation au management des cadres. [...]
[...] - Continuer de prendre en compte la notion de compétence dans les embauches, plus exactement la notion de potentiel. - Etablir des plans possibles d'évolution de carrières rapide pour les jeunes recrutés en surqualification (leur permettre de passer, par exemple, d'ouvrier qualifié puis technicien et enfin agent de maîtrise en 5 ans). La GEPC responsabilisant les salariés Pour que les salariés soient acteurs de leur parcours professionnel, de leur employabilité, la communication et l'information sont essentielles. Les syndicats proposent de : - Continuer à mettre à disposition des salariés les outils d'accompagnement garant de leur employabilité. [...]
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