Ethique, décisions en entreprise, déontologie, ressources humaines, prise de décision, business ethics, éthique d'entreprise
Williams évalue l'exactitude (il existe des choses et des morales, où que l'on soit et quoi qu'on pense – il existe des vérités morales comme il existe des vérités physiques), qui se rapproche du réalisme moral puisqu'il dit qu'une décision peut être meilleure qu'une autre. Un manager doit plutôt se rapprocher de cela, c'est-à-dire ne jamais se soustraire au fait qu'une décision peut être meilleure qu'une autre (il faut y réfléchir, prendre en compte qu'il y a une complexité dans le monde). Il y a là une notion de responsabilité : il y a des impératifs moraux et éthiques en plus qu'économiques. C'est aussi l'éthique de la discussion, car quoi que l'on fasse, il y aura toujours des insatisfactions.
[...] C'est aussi l'éthique de la discussion, car quoi que l'on fasse, il y aura toujours des insatisfactions. L'éthique d'entreprise (Business Ethics) Ces impératifs de décisions résonnent dans l'entreprise avec un certain nombre de problématiques qui y sont propres, avec plusieurs sphères d'influence : La société tout entière Les affaires et la concurrence La culture d'entreprise (leadership transformationnel il s'y conforme Ses propres pairs (groupes au sein de l'entreprise + leaders) Et soi-même De la même façon, dans l'entreprise, il semblerait qu'il soit important de vouloir s'attacher à un réalisme moral. [...]
[...] Serait-ce le moment où l'autorité employeur/employé (lien de subordination) est le mieux illustrée & l'entreprise devient un lieu d'inégalité, même dans une entreprise matricielle ? L'éthique amène à s'interroger sur la manière de rééquilibrer ce rapport qui sera toujours inégal, de manière à ce que les salariés partent avec le sentiment d'avoir été respectés et sans vendetta. L'éthique et l'entreprise Contexte d'évidence éthique Dans les années 1980, l'évidence éthique (RUSS) implique une prise de conscience de l'opinion publique des différents scandales en entreprise par les affaires très médiatisées à cette époque. [...]
[...] L'éthique se conçoit par rapport à des comportements, qui soient libres (liberté d'action). La possibilité et la liberté de prendre des décisions sont importantes, par rapport aux recommandations et aux pressions externes. Cela renvoie aux notions de responsabilité(s), et de choix (notion de suicide de Camus, symbole de liberté pour refuser de participer à un fait, comme certains nazis l'ont fait). Cela renvoie aussi à des notions de dilemme : deux registres et deux styles apparaissent lorsqu'on a affaire à l'éthique, et les décisions se prennent généralement selon la situation : Conséquentialisme et Utilitarisme (faire le plus grand bien possible ( savoir sacrifier) Déontologisme (impératif moral qui fait prendre la décision ( ne jamais mentir ou tuer) Ethique de la vertu (Aristote) ( l'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale (la loi est générale, mais il y a toujours des cas d'espèce pour lesquels elle ne peut s'appliquer). [...]
[...] Le management peut devenir socialement responsable lorsque l'on combine : La volonté d'avoir un comportement éthique (se dire que c'est possible, d'y croire) dans une entreprise qui se doit de l'être La capacité à identifier les problématiques éthiques dans un contexte global (c'est-à-dire savoir où sont les problématiques dans les actes du quotidien, dans le village global) et complexe Savoir apporter une réponse aux différentes problématiques en fonction de ce qu'on sait et de ce que l'on est en capacité de savoir dans les situations dans lesquelles on est engagé : faire un diagnostic avec son savoir pour prendre les bonnes décisions. Il faut savoir ce qui est réellement important dans la problématique et dans la situation problématique. [...]
[...] L'irrégularité permet de prendre une autre décision, car le législateur aura omis, par simplification, l'éventualité de ce cas et on devient correcteur de cette erreur. La décision se prend selon en fait selon différents éléments : la possible participation à la décision (jeter un chien ou un homme par-dessus bord notre système de valeurs (relativisme où tout se vaut, ou réalisme moral où une vérité prévaut) et la morale à laquelle on se rattache. B. WILLIAMS value l'exactitude (il existe des choses et des morales, où que l'on soit et quoi qu'on pense il existe des vérités morales comme il existe des vérités physiques), qui se rapproche du réalisme moral puisque dit qu'une décision peut être meilleure qu'une autre. [...]
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