Comment motiver les jeunes en entreprise : les modèles japonais, américain, allemand et français.
[...] Comment l'expliquez-vous ? La politique salariale de TBWA France récompense la performance individuelle mais dépend aussi de la conjoncture économique. Nous mettons aussi en avant d'autres vecteurs de motivation, notamment en proposant des perspectives d'évolution de carrière intéressantes, au sein des agences ou au niveau du groupe, voire à l'international. En ce qui concerne notre score pour les avantages divers, les situations varient d'une agence à l'autre. Celles-ci, mis à part l'agence de Paris, comptent souvent moins de cinquante salariés et ne disposent donc pas de comité d'entreprise. [...]
[...] Ces modèles sont eux-mêmes marqués par le milieu socio-économique dans lequel ils baignent. Ils influent sur le fonctionnement des marchés du travail et le mode de gestion des entreprises, mais sont aussi structurés par eux. En tant que modèles, ils sont tous aujourd'hui contestés, voire remis en question, dans chacun des pays et leurs possibilités d'évolution sont largement déterminées par les différentes forces sociales et tout particulièrement par les stratégies des entreprises Conclusion Pour conclure sur le sujet, nous citerons en exemple l'interview de Isabelle Jacquot (annexe qui énonce un ensemble de mesures qui correspondent, dans l'ensemble, à l'attente des jeunes en entreprise. [...]
[...] Le mode de sélection est particulièrement rigoureux puisque la formation initiale «marque» les individus pour la vie active. Les possibilités d'accès à la certification en cours de carrière sont très limitées, en tout cas beaucoup plus qu'en Allemagne où 20 pour cent des actions durent plus d'une année contre seulement 8 pour cent en France. Cette articulation par la sélection de l'enseignement général et la voie professionnelle installe une hiérarchie qui place la seconde dans la dépendance du premier. Après pratiquement neuf ans d'enseignement commun, l'enseignement professionnel prend la relève pour les élèves orientés, de leur plein gré ou en raison de résultats insuffisants, vers des formations qui les préparent en deux ou trois ans au (CAP) ou au enfin au baccalauréat professionnel après encore deux années d'études. [...]
[...] Ce type de travail crée une situation de dépendance extrême vis-à-vis des employeurs dans la mesure où les individus doivent construire une carrière à partir d'une succession d'emplois de courte durée. Pour les groupes défavorisés, la participation dans des programmes de formation est, d'un côté, étroitement liée à l'accès à un emploi et permet, d'un autre côté, de se former tout en recherchant un emploi. Le système permet à ces groupes d'acquérir une gamme plus large de qualifications utiles sur un marché de l'emploi qui réclame sans cesse plus de faculté d'adaptation. [...]
[...] Fonctionnant en marché interne, ces entreprises recrutent de jeunes diplômés sans formation professionnelle spécifique ni pour un emploi précis. Ces jeunes passent par différents postes de travail, y recevant une formation sur le tas et acquérant de ce fait une vaste gamme de compétences, générales et pratiques, et une bonne connaissance de l'entreprise. La correspondance emploi-formation est plutôt le fait des méthodes de travail et des attitudes que des connaissances proprement dites. La profession, en tant que forme «organisationnelle» du travail, importe peu en raison de sa fluidité résultant de la formation considérée au Japon comme moyen intrinsèque du développement de l'entreprise. [...]
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