Les conditions de mise en oeuvre des différentes flexibilités, flexibilité quantitative, flexibilité qualitative, entreprise, salarié
Lien entre flexibilité interne et externe, on dispose de plusieurs études menées à partir de 1995 qui montrent que seulement 45% des entreprises ayant procédé à des restructurations font état d'amélioration de leurs performances à long terme.
Restructuration qui a des effets négatifs à long terme
Dans un premier temps, on a une diminution des effectifs dans l'entreprise ensuite on a des phénomènes de démotivation qui vont tirer la productivité vers le bas et qui vont annuler au final les effets positifs, gain de productivité dû à un volume de la main d'œuvre réduit, réduit à néant.
Les solutions envisageables dans le cadre d'une flexibilité conjoncturelle peuvent être contradictoires avec la mise en place d'une flexibilité à long terme.
Si l'on veut une flexibilité efficace sur la durée (de long terme), il faut veiller à une certaine stabilité dans la composition des équipes de travail, équipes de production.
Ainsi on veille à une articulation cohérente entre flexibilité interne et externe tout simplement parce que la flexibilité interne suppose l'autonomie des salariés, suppose l'implication, adhésion dans le travail et un certain temps d'apprentissage.
[...] Les solutions envisageables dans le cadre d'une flexibilité conjoncturelle peuvent être contradictoires avec la mise en place d'une flexibilité à long terme. Si on veut une flexibilité efficace sur la durée (de long terme) il faut veiller à une certaine stabilité dans la composition des équipes de travail, équipes de production. Ainsi on veille à une articulation cohérente entre flexibilité interne et externe tout simplement parce que la flexibilité interne suppose l'autonomie des salariés, suppose l'implication, adhésion dans le travail et un certain temps d'apprentissage Les conditions de mises en œuvre de la flexibilité quantitative Quels sont les facteurs qui rendent possible cette flexibilité ou qui la contraignent ? [...]
[...] La mise en œuvre de la plupart des pratiques de flexibilité dépend de la conclusion d'accord de branche. Les partenaires sociaux vont souvent demander des contres partis dans les négociations sur la flexibilité. Exemple : négociation sur l'aménagement des temps de travail, les syndicats vont essayer de négocier une réduction du temps de travail, préserver les salaires Les activités réaliser, la technologie utilisée (et son matériel) c'est en fonction de cela que l'entreprise va pouvoir trouver ou pas la main d'œuvre nécessaire. [...]
[...] Le dernier facteur est la rétribution. L'entreprise doit être capable de rétribuer ce qu'elle exige du salarié. Quand elle a recours à de la flexibilité qualitative, elle exige de la disponibilité, un certain niveau d'implication, et une certaine compétence (qui sera mobilisé sur les postes) de la part des salariés. Il n'existe pas une bonne flexibilité. La flexibilité externe quantitative est perçue comme étant socialement nuisible (précarité). Mais selon les différents types de flexibilités il y a un certain nombre d'avantages et d'inconvénients. [...]
[...] Le 2e facteur est le niveau de responsabilité du salarié. On est dans un contexte marqué par l'incertitude. C'est le corollaire indispensable de l'autonomie. Qui est responsable de quoi ? Cela suppose pour le directeur des ressources humaines de bien délimiter les postes de chacun. Cela implique également, en termes d'organisation du travail, que la direction des ressources humaines sensibilise la hiérarchie (modification de la répartition des responsabilités entre manager et salarié). Le 3e facteur est la stabilité. La flexibilité de l'entreprise ne peut s'obtenir que par une certaine stabilité du salarié dans l'entreprise. [...]
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