Activité professionnelle, entreprise, contrat, formation professionnelle, licenciement économique, DIF, CIF, VAE, FONGECIF
L'allongement de la durée de l'activité professionnelle, les aspirations personnelles des salariés à la mobilité professionnelle et la nécessaire adaptation de l'entreprise aux évolutions du contexte socio-économique conduisent celles-ci à développer des systèmes de gestion des ressources humaines centrés sur les compétences. Les entreprises attendent aussi un cadre juridique du travail suffisamment souple pour permettre une meilleure flexibilité du travail.
L'entreprise se dote d'outils de gestion des compétences lui permettant d'anticiper et de traiter les conséquences de ces changements. Elle est ainsi en mesure, de maintenir dans l'emploi des salariés en les adaptant aux changements de l'activité professionnelle.
[...] Ce dispositif constitue un des outils de la sécurisation des parcours professionnels. Un salarié entré depuis de nombreuses années dans l'entreprise a gravi les échelons professionnels même avec un faible niveau de diplôme. Obtenir par la VAE une certification lui permet de faire des états de ses compétences s'il veut changer d'entreprise ou postuler dans son entreprise pour un emploi plus qualifié. Les financements Les régions qui disposent de la compétence en matière de formation professionnelle initiale et continue essaient d'adapter les dispositifs de formation aux besoins des territoires au travers de plans régionaux de développement des formations. [...]
[...] II/Formation professionnelle : adaptation à l'emploi, adaptation aux évolutions Les partenaires sociaux et l'État considèrent que la formation professionnelle tout au long de la vie permet la mobilité du salarié et la sécurisation de son parcours professionnel. Ils constatent que la forme ancienne de l'emploi qu'un salarié conservait pendant plusieurs dizaines d'années est révolue. Il est donc indispensable pour les salariés, pour l'entreprise et pour l'économie du pays de permettre à chaque individu de faire évoluer ses compétences professionnelles tout au long de sa carrière. [...]
[...] Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). (à partir 300 salariés) Pour les entreprises de plus de 300 salariés, la GPEC permet une gestion prospective du portefeuille de compétences des salariés. Elle fait l'objet d'un dialogue social en instaurant une obligation de négociation . Le contrat de professionnalisation Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail original qui place le salarié à la fois en situation de travail et à la fois en formation alternée. Ce contrat permet l'insertion ou la réinsertion professionnelle des personnes de faible niveau de qualification ou les plus éloignés de l'emploi par l'obtention d'une qualification et/ou d'une certification. [...]
[...] La formation professionnelle continue relève des entreprises directement ou par le biais des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) et des régions. Le congé individuel de formation (CIF) est pris en charge par des OPCA-CIF, spécialement dédiées à cet effet (FONGECIF par ex). [...]
[...] L'entreprise décide, souvent en accord avec les représentants du personnel, de la politique de formation. Il participe à la définition de la politique de formation de la branche professionnelle. L'entreprise finance les actions de formation ou contribue au système de formation de la branche en payant une taxe à un organisme paritaire collecteur agréé (OPCA). Elle doit également consulter les représentants du personnel sur la mise en œuvre du plan de formation dans l'entreprise. Les fonds collectés pour la formation professionnelle sont gérés paritairement par les organisations patronales et les syndicats de salariés. [...]
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