Ces deux auteurs se sont spécialisés dans le management des ressources humaines, en y insérant une dimension psycho-sociale de la communication interculturelle. Leur "Trompenaars Hampden-Turner Intercultural Management Consulting" à Amsterdam a connu des clients aussi divers que célèbres, comme Shell, Motorola, British Airways ou encore la BBC. Ainsi, cet ouvrage tâche d'observer d'où viennent les différences culturelles, et surtout de comprendre comment les gérer au sein des grandes entreprises internationales.
Car aujourd'hui, aucune grande firme ne peut se conjuguer seulement au national ; pour réussir, pour progresser et connaître la croissance, il lui faut s'ouvrir au monde. Cependant, cette ouverture pose parfois des problèmes, dus au mélange social et culturel des différents employés. Les valeurs, les comportements de chaque individu dépendent de sa culture d'origine ; il faut, selon les auteurs, savoir reconnaître les divergences culturelles pour mieux les gérer. Voilà le défi principal de la globalisation du business.
[...] Il est donc difficile de parler strictement d'universalisme ou de particularisme dans une entreprise Cette vision (récompense) du travail accompli est l'un des domaines d'action directe du conflit universalisme / particularisme, domaine qui a d'ailleurs évolué vers plus de reconnaissance personnelle de l'employé. Les autres domaines sont, selon les auteurs, le contrat (les universalistes considérant comme vrai contrat un accord imposant de règles écrites, tandis que les particularistes voient en ces gros contrats internationaux un risque de détérioration des bonnes relations entre employés, car leurs termes seraient trop rigides), le voyage d'affaires (preuve par excellence de l'universalisme et l'ouverture d'esprit d'un employé : s'il reste longtemps dans un pays étranger, il pense universalisme), et le rôle accordé au chef d'entreprise (la conception universaliste voit en lui une vraie tête d'entreprise, capable de penser global en terme de stratégie, de ressources humaines aussi ; alors que les particularistes préfèrent voir en lui quelqu'un ayant la capacité de gratifier chacun de ses employés et d'établir de bonnes relations avec eux). [...]
[...] Riding the Waves of Culture - Understanding Diversity in Global Business (Fons Trompenaar et Charles Hampden-Turner - 1998) Chapitres 3 et 4 Ces deux auteurs se sont spécialisés dans le management des ressources humaines, en y insérant une dimension psycho-sociale de la communication interculturelle. Leur Trompenaars Hampden-Turner Intercultural Management Consulting à Amsterdam a connu des clients aussi divers que célèbres, comme Shell, Motorola, British Airways, ou encore la BBC. Ainsi, cet ouvrage tâche d'observer d'où viennent les différences culturelles, et surtout de comprendre comment les gérer au sein des grandes entreprises internationales. [...]
[...] Mais même au sein des cultures (que l'on croyait unies) des divergences peuvent apparaître (les cultures catholiques seraient un peu moins universalistes que les protestantes par exemple). Cette dichotomie n'est en fait qu'apparente, puisque dans la réalité, il s'agit de jongler entre les deux conceptions, et c'est là le but de toute entreprise : le respect des autres conceptions. Car l'argument désignant les sociétés universalistes comme très développées et modernes ne vaut rien en définitive, chaque approche aurait ses avantages. [...]
[...] La plupart des firmes aujourd'hui ont des stratégies internationales, globales, et pensent, par la force des choses, universalisme (les entreprises aux ambitions nationales auraient plutôt tendance à faire du particularisme). Cependant, et l'exemple qu'ils donnent est frappant, même des stratégies à vocation universaliste, se retrouvent en pratique en proie aux particularismes. Une multinationale, pour être plus juste, a voulu récompenser ses meilleurs commerciaux en leur attribuant un bonus financier selon leur performance (une pratique imposant une compétition rude mais selon une règle universelle : l'aptitude). [...]
[...] Les solutions aux problèmes communs de l'humanité déterminent les cultures, les sens de la vie des peuples, et donc leurs différences. Le quatrième chapitre est consacré à l'un des problèmes universels : la gestion des relations entre les personnes et leur rapport aux lois établies. À la lecture du chapitre, l'idée principale qui en ressort semble être la nécessité d'écouter chaque proposition provenant de chaque personne, quelques soient son environnement d'origine, ses valeurs et ses coutumes. Surgissent alors des conflits d'idées et de méthodes (au sens abstrait, philosophique), qui se retrouvent dans les désaccords au sein des entreprises. [...]
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