« La paresse peut paraître attrayante, mais le travail apporte la satisfaction » déclara Anne Frank dans son célèbre journal intime. Depuis le milieu du XXè siècle, on observe un intérêt constant dans les recherches scientifiques pour la notion de travail en lien avec l'un des sentiments associés : la satisfaction. Hoppock (1935) a été l'un des premiers chercheurs à fournir une mesure systématique de la satisfaction au travail. Par la suite, un grand nombre de chercheurs ont mesuré cette notion couvrant un large éventail de disciplines. Mais à la fin des années 60, Locke posa un constat inquiétant quant à un nécessaire consensus autour de la définition de ce concept. En effet, il n'était toujours pas établi si la satisfaction au travail reposait sur le travail lui-même, sur les employés ou sur l'interaction entre le salarié et son environnement. Plusieurs chercheurs ont tenté de définir la satisfaction au travail. Par exemple, Hopkins (1983) la définit comme «l'accomplissement ou la satisfaction de certains besoins associés à son travail». En 2003, Spector définit la satisfaction au travail de façon très simple : « la mesure dans laquelle les gens aiment leur travail ».
[...] affirment que les mesures de la satisfaction au travail sont les mêmes pour tous les membres du service correctionnel, chaque secteur confondu. Or les instruments de la satisfaction au travail sont conçus de manière diverse et peuvent être choisis en fonction de la finalité de la recherche. Parfois, les instruments et leurs échelles ne résistent pas à l'échantillon que les chercheurs souhaitent pour leur recherche. Les instruments de la satisfaction au travail sont d'ordre général, ce qui signifie qu'ils sont élaborés en fonction d'organisations typiques. [...]
[...] La mesure de la satisfaction au travail : analyse d'articles scientifiques La paresse peut paraître attrayante, mais le travail apporte la satisfaction déclara Anne Frank dans son célèbre journal intime. Depuis le milieu du XXe siècle, on observe un intérêt constant dans les recherches scientifiques pour la notion de travail en lien avec l'un des sentiments associés : la satisfaction. Hoppock (1935) a été l'un des premiers chercheurs à fournir une mesure systématique de la satisfaction au travail. Par la suite, un grand nombre de chercheurs ont mesuré cette notion couvrant un large éventail de disciplines. [...]
[...] A psychosocial measure of the factual autonomy and job satisfaction among prison employees, Criminal Justice Studies: A Critical Journal of Crime, Law and Society, 25:3, 251-264. Ouvrages complémentaires : Francès, R. (1981). La Satisfaction dans le Travail et l'Emploi. Puf : Paris. Spector, P. (1997). Job Satisfaction : application, assessment, causes and consequences. SAGE Publications : Thousand Oaks. Steers, R. [...]
[...] Des dimensions variées La plupart des employeurs se rendent compte que le fonctionnement optimal de leur organisation dépend en partie du niveau de satisfaction au travail des employés : les employés heureux sont des employés productifs (Avdija & Roy). Pour que la performance soit optimale, le potentiel d'un employé doit être nécessairement utilisé à tous les niveaux de l'organisation, ce qui souligne l'importance de la satisfaction au travail des employés. Dans ces deux articles, neuf facettes de la satisfaction au travail ont été identifiées à travers la mesure de Spector. [...]
[...] Locke affirmait que la satisfaction au travail était une réponse affective. Or si l'on prend en compte cette définition et que l'on montre que la JSS évalue la cognition, alors cette mesure peut mal mesurer le concept. Dès lors, si l'on considère que la satisfaction au travail constitue une évaluation à la fois cognitive, mais aussi affective du travail, alors le choix d'une échelle mesurant l'évaluation cognitive ou celui d'une méthode mesurant l'évaluation affective n'aboutira pas forcément aux mêmes découvertes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture