« Les compétences naissent, se développent, évoluent, vieillissent et disparaissent au contact de la réalité … » André Guittet
La compétence, selon Michel Authier, est une qualité personnelle ou collective avec laquelle « je peux » ou « nous pouvons » faire quelque chose. Elle est l'activation ou la mobilisation d'une connaissance particulière dans un contexte professionnel donné.
Guy le Boterf, de son côté, définit la compétence comme « la mobilisation ou l'activation de plusieurs savoirs, dans une situation et un contexte donnés ».
Pour le Medef, la compétence est une combinaison de connaissances, savoir-faire, expériences et comportements, s'exerçant dans un contexte précis.
Ainsi, avoir des compétences implique un savoir-faire ce qui revient à dire que toute compétence s'observe par sa mise en œuvre.
Les réalités économiques et sociales rythment le développement des compétences. C'est pour cela que les notions réalité et compétences se doivent d'être envisagées ensemble.
Depuis les années 70, la notion de compétence s'est développée, redonnant au travail toute sa dimension humaine.
En effet, le taylorisme avec la parcellisation des tâches et le rythme soutenu de gestes répétitifs a vite montré ses limites face à un désir de responsabilisation, d'autonomie et de polyvalence du salarié.
Dans cette perspective, comment se traduit la gestion des compétences dans le quotidien d'une entreprise ? Quels moyens sont mis en œuvre pour la préserver ?
[...] En d'autres termes, il faut des compétences pour l'entreprise et pour le salarié, mais comment les acquérir ? II. LA NECESSITE D'OPTIMISER L'ACQUISITION DE CES COMPETENCES POUR LE BON FONCTIONNEMENT DE L'ENTREPRISE Il existe deux moyens pour l'entreprise d'acquérir des compétences. La formation et le recrutement qui présentent chacun des avantages et des inconvénients. A. La formation La formation professionnelle continue des salariés est un élément essentiel des ressources humaines. C'est la solution première en cas de déficit des compétences : cela permet d'adapter les qualifications spécifiques des travailleurs à leurs besoins à court terme et de les préparer aux différents changements structurels et économiques. [...]
[...] Toutes ces mesures visent à optimiser la formation du salarié. C'est en identifiant bien le besoin de formation que celle-ci pourra être bénéfique. Les changements socio-économiques, l'adaptation au marché du travail, la motivation personnelle du salarié font que la formation sera plus ou moins efficace.Les entretiens annuels effectués par l'employeur permettent de définir au mieux ces besoins, car c'est le moment privilégié où le salarié fait part de ses doutes, ses envies et son ressenti par rapport à son poste. [...]
[...] Dans le cas contraire, elles se perdent, disparaissent. La conjoncture économique et les mutations technologiques perturbent également le cycle de vie des compétences. On l'a remarqué dans le domaine informatique avec les innovations en matière de Smartphones. L'enjeu est donc de développer ces compétences pour le salarié. D'aucuns parlent de patrimoine - compétences. C'est dans cet état d'esprit que s'inscrit la GPEC. L'entreprise met en œuvre des mécanismes et instruments pour identifier et mesurer l'espérance de vie des compétences de ses salariés. [...]
[...] Dans cette perspective, comment se traduit la gestion des compétences dans le quotidien d'une entreprise ? Quels moyens sont mis en œuvre pour la préserver ? S'il est vrai que le mode de gestion des ressources humaines par les compétences apparaît aujourd'hui comme une nécessité il n'en demeure pas moins que son bon fonctionnement dépend de la mise en place d'une stratégie prévisionnelle adéquate (II). I. LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES PAR LES COMPETENCES COMME INDISPENSABLE AU MONDE ACTUEL DE L'ENTREPRISE Force est de constater aujourd'hui que l'on est passé d'un désir de quantité à celui de qualité pour la productivité du salarié en mettant en place un mode de gestion des compétences salariales A. [...]
[...] Les tâches répétitives ont vite conduit à l'ennui des salariés qui ne s'épanouissaient plus du tout au travail. C'est parce que l'Homme n'est pas une machine qu'il faut impérativement prendre en compte l'affectif, le social. Petit à petit, avec le toyotisme et encore d'autres étapes, il est apparu nécessaire d'enrichir le salarié, de lui donner de la valeur en prenant en compte ses compétences. Pourquoi les compétences sont-elles au centre des préoccupations des directeurs des ressources humaines aujourd'hui ? Dans un premier temps, la logique de compétition des entreprises a changé. [...]
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