Ce document présente une étude détaillée sur le rôle de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) en matière de régulation de la santé au travail. Il aborde la question à travers l'exploration de trois objectifs principaux : le maintien du bien-être physique, mental et social des salariés ; la prévention des risques ; et le maintien des salariés dans un emploi adapté à leurs capacités. L'analyse est complète, intégrant des références légales et normatives, et propose diverses mesures que les entreprises peuvent mettre en œuvre.
[...] ⏥ Le contenu du travail : Autonomie au travail : pouvoir d'agir sur des éléments de la tâche et de les combiner de manière variée et adaptée à la situation de sorte à procurer un sentiment de maîtrise, valeur du travail, travail apprenant et travail complet La prévention des risques auxquels sont exposés les employés sur leur lieu de travail et ainsi les protéger de tous dommages De manière générale, la prévention concerne l'ensemble des mesures visant à diminuer voire supprimer les risques en entreprises. Chaque aspect des conditions de travail doit être pris en compte lors de la mise en place de ce dispositif. Le chef d'entreprise ou son délégataire, souvent nommé « employeur » sont tenus par une obligation générale de sécurité qui doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. [...]
[...] La protection individuelle est parfois la seule mesure possible pour réduire un risque dans l'entreprise Le maintien des salariés dans un emploi adapté à leurs capacités physiologiques et psychologiques Le maintien des salariés dans un emploi adapté à leurs capacités physiologiques et psychologiques consiste à anticiper la perte d'une activité professionnelle pour des raisons de santé ou à aider un salarié qui rencontre des difficultés à se maintenir à son poste de travail. Les interventions visant à favoriser le maintien des salariés en emploi peuvent comprendre de façon combinée : ⏥ Une intervention médico-psychologique ciblant l'individu ayant pour objectif l'amélioration des capacités fonctionnelles (et donc de travail) du travailleur pouvant comprendre : ⏥ Un programme cognitivo-comportemental afin de lutter contre les représentations négatives de la maladie et les « peurs et croyances » sur les difficultés de la réinsertion sociale et professionnelle : un accroissement du statut de santé perçue, une réduction des peurs et évitements anxieux face à la douleur et / ou aux mouvements, un accroissement du sentiment d'efficacité personnelle face au travail ⏥ Un accroissement de la performance physique ; ⏥ Une intervention ciblant le travail pouvant associer : ⏥ L'encouragement de l'employeur à repérer les travailleurs en arrêt de travail, à garder des liens avec leurs salariés absents et à mettre en œuvre des stratégies facilitant le retour au travail, ⏥ Une prise en compte du travail réel et de ses exigences, ⏥ Des adaptations temporaires du travail, voire un changement des tâches ou de poste si la charge et/ou l'environnement sont inadaptés, ⏥ Des améliorations ergonomiques du travail, par exemple au moyen d'interventions d'ergonomie participative, ⏥ Un retour progressif au travail ; ⏥ Les interventions comprenant une coopération des acteurs comprennent : ⏥ Les échanges entre l'employeur/le milieu de travail et les soignants, ⏥ L'existence d'un coordonnateur de reprise du travail. [...]
[...] Il est alors possible de se demander : Quelles sont les instruments utilisés par les entreprises pour réguler la santé au travail ? Pour répondre à cette question, il revient d'étudier, dans une version non-exhaustive, le maintien du bien-être physique, mental et social du salarié la prévention des risques et le maintien du salarié dans un emploi adapté à ses capacités physiologiques et psychologiques Le maintien d'un haut degré de bien-être physique, mental et social des salariés Pour essayer de maintenir un haut degré de bien-être physique, mental et social du salarié, l'entreprise peut mettre en place une démarche QVT. [...]
[...] Sujet de partiel : LA RSE, nouvel instrument de la régulation de la santé au travail ? Le développement durable s'entend comme « un mode de développement qui répond aux besoin des générations présentes, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». La notion de responsabilité semble être à la base du développement durable. Il est alors possible de décliner de cette définition, celle de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Ainsi, la Responsabilité Sociale des Entreprises peut se définir comme « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ». [...]
[...] En d'autres termes, la Responsabilité Sociale des Entreprises s'illustre comme la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. En réalité, la responsabilité induite par le terme de Responsabilité Sociale des Entreprises se présente plus comme une obligation éthique que comme une obligation juridique. La Responsabilité Sociale des Entreprises s'arpente autour de trois piliers : ⏥ Pilier environnemental ⏥ Pilier économique ⏥ Pilier social Toutes les entreprises peuvent mettre en oeuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur statut ou leur secteur d'activité. [...]
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