Le secteur du e-commerce connaît un véritable boom, par son dynamisme il peut faire figure de véritable laboratoire des bonnes pratiques en matière de bien-être des cadres au travail.
[...] Est-ce que bien faire son métier sous- tend obligatoirement la production d'une performance mesurable ? Donc fixée par des objectifs précis et quantifiés pour que par la suite la performance soit mesurée et comparée aux objectifs assignés ? Les outils de gestion seraient donc là pour motiver les cadres ou opérateurs en décomposant leurs objectifs individuels de performance et ainsi stimuler pour performer, voire surperformer. Ces outils de gestion supposent un système de reporting, de mesure de la performance individuelle et de valorisation adéquate de celle-ci en regard des objectifs fixés aux fins de conserver et motiver les cadres motivés et impliqués dans leur travail parce qu'ils se sentent reconnus par leur hiérarchie pour leur valeur et performants sur le fondement d'éléments tangibles, objectifs. [...]
[...] Il s'agit la plupart du temps de KPIs économiques et financiers (ROI, ROE, etc.). La matrice des déterminants et des résultats de Fitzgerald (trad. par Boulianne (1998), cité dans Tremblay et Audebrand (2003)) propose six critères de performance, lesquels semblent adaptés à la situation économique de MULTIBUY : Étendue de la Type de mesure performance RÉSULTATS compétitivité part du marché et positionnement croissance des ventes mesures de la clientèle de base performance rentabilité financière liquidité structure du capital ratios financiers DÉTERMINANTS qualité des fiabilité services sensibilité / bienveillance esthétique / apparence propreté / ordre confort / sécurité communication courtoisie accessibilité / disponibilité flexibilité flexibilité du volume de production flexibilité dans la vitesse de livraison flexibilité dans les spécifications ressources productivité utilisées efficience innovation performance des processus d'innovation performance des innovations individuelles Source : trad. [...]
[...] doi:10.1136/bmjopen-2016- Peruzzi M., The prevention of psychological risk in European Union law, Colloque international Comparisk Accord National Interprofessionnel du 19 juin 2013 - CFE-CGC, annexe à l'article 13, pages 17 et Annexe 1 – Définition de la qualité de vie au travail Source : Accord National Interprofessionnel du 19 juin 2013 - CFE-CGC Annexe 2 – Dispositions règlementaires applicables Source : Bernard LUTTON, les Cahiers de l'INTEFP, Dijon, novembre 2005 Annexe 3 - L'espace social (matrice RPBO) Source : Sabine BATAILLE, Se reconstruire après un burn-out, Les chemins de la résilience professionnelle, 2e édition, page 189 Annexe 4 – Perception du travail et évolutions Source : DARES 2000 Annexe 5 – Pourquoi s'intéresser au bien-être ? Source : Isabelle Achte, Jean-Luc Delaflore, Christine Fabre, France Magny, Christel Songeur Comment concilier la performance et le bien-être au travail ? Dauphine Université Paris, page 129 Annexe 6 – Dispositifs de bien-être Source : Isabelle Achte, Jean-Luc Delaflore, Christine Fabre, France Magny, Christel Songeur Comment concilier la performance et le bien-être au travail ? [...]
[...] Le travail se présente comme un espace de construction de santé et de relations sociales, et non seulement comme le moyen de gagner sa vie. Le médecin inspecteur du travail, Mme Geneviève MARGUET, définit la souffrance mentale comme un mal-être, une détresse psychologique et une dépressivité. Elle prend la forme d'une dépression, de troubles mentaux graves (déformation de la réalité), du suicide, ou d'un stress post- traumatique. La durée dans le temps, la gravité et le degré d'incapacité varient. Quant au stress, il qualifie le sentiment de ne pas s'en sortir, et peut avoir des conséquences sur la santé à terme. [...]
[...] Cependant, alors que le fait de recentrer l'homme au cœur des préoccupations de l'entreprise aurait dû de fait optimiser son bien-être, comme le souligne d'Alain Ehrenberg au début des années 1990 au sujet du Culte de la performance[6], le concept de performance a connu une véritable montée en puissance dans les différentes sphères de la vie sociale en général et le monde de l'entreprise en particulier, au point de devenir une véritable valeur, au sens culturel du terme. Ainsi, Benoît Heilbrunn[7] souligne : « la performance semble être devenue le nouveau mot d'ordre des sociétés occidentales. [ ] Elle a progressivement envahi le monde de l'entreprise et habite désormais l'ensemble des interstices de la vie sociale. Peut-être est-elle sournoisement à la base d'une sorte de nouveau contrat social [ Elle est devenue le diapason d'une société qui assigne sans cesse à l'individu de performer pour devenir soi-même [ ] ». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture