[...] Premièrement parce qu'il procure un avantage à chacune des parties prenantes. Pour le fabricant car les risques financiers et commerciaux sont moindres (sauf en cas de défaut de fabrication). Et pour le client car il peut individualiser le produit grâce aux options. Ceci procure aussi un autre avantage au fabricant car le client doit accepter dans certains cas de longs délais de fabrication (l'entreprise pouvant fixer les délais qu'elle souhaite tout en restant raisonnable). Deuxièmement, les entreprises proposent maintenant une gamme de produits et non plus un produit, et pour éviter d'avoir des stocks importants (toutes les combinaisons de produits possibles) les entreprises produisent uniquement sur commande. Ainsi, si une entreprise lambda dans le monde de l'automobile devait stocker toute sa gamme de produit, il n'y aurait pas moins de « 120 combinaisons » au minimum ce qui engendrerait d'immobiliser un énorme capital.
[...] Ensuite, on a dans le modèle japonais une focalisation sur le produit et non plus sur la tâche avec une amélioration globale du processus.
L'aspect du raccourcissement de la taille des séries ainsi que le changement des outils devient de plus en plus légion. (...)
[...] Ce type de production est plébiscité par les entreprises pour plusieurs raisons. Premièrement parce qu'il procure un avantage à chacune des parties prenantes. Pour le fabricant car les risques financiers et commerciaux sont moindres (sauf en cas de défaut de fabrication). Et pour le client car il peut individualiser le produit grâce aux options. Ceci procure aussi un autre avantage au fabricant car le client doit accepter dans certains cas de longs délais de fabrication (l'entreprise pouvant fixer les délais qu'elle souhaite tout en restant raisonnable). [...]
[...] Enfin, on sait par expérience, que le fait de produire un seul produit standardisé (par exemple la Ford T qui n'était qu'en noir) peut ne pas plaire au client qui souhaite pouvoir se différencier et donc avoir un produit personnalisé (General Motors, en proposant plusieurs couleurs pour ses véhicules a ainsi amener Ford au bord de la ruine Les entreprises savent qu'en produisant sur commande, elles vont pouvoir répondre dans un temps très court à une demande d'un client et ainsi satisfaire grandement sa clientèle pour la fidéliser. Cet impératif de produire sur commande n'est pas compatible avec le système de production Taylorien. Ainsi le Taylorisme n'est pas compatible avec un environnement turbulent (demande des clients changeante et diverse), car il faudrait une organisation qui réagit très vite aux demandes du client. [...]
[...] Les autres implications du modèle japonais en termes d'organisation du travail, qui ne sont pas citées dans le texte, sont l'autonomisation des machines (dispositif d'arrêt sur les 2 machines par exemple pour qu'un même opérateur surveille plusieurs machines) ou encore le kanban (qui est un système d'étiquetage pour éviter une production excédentaire) qui sont souvent résumés aux cinq zéros (zéro délai, zéro stock, zéro panne, zéro papier, zéro défaut). Toutes ces implications remettent en cause les principes tayloriens. Ainsi l'aspect principal qui est bouleversé est la polyvalence (horizontale et verticale) dans le toyotisme qui n'est absolument pas présente dans le taylorisme qui lui insiste sur le fait qu'un ouvrier est assigné à une tâche précise et qu'il ne peut effectuer autre chose. [...]
[...] Théorie des organisations et la production (entre Taylorisme et production sur commande) Questions: 1. Quelles sont les raisons pour lesquelles les entreprises produisent sur commande ? Cet impératif est-il compatible avec le système de production taylorien ? 2. Quelles sont les implications du modèle japonais en termes d'organisation du travail ? Précisez en quoi ces implications remettent en cause les principes tayloriens. Réponses : 1. [...]
[...] Or le taylorisme, implique une prise de décision longue. Le Taylorisme est prévu pour une production de masse, et n'est donc pas adapté aux productions de petites séries (production sur commande), car cette dernière demande un travail diversifié (changements d'outils, de poste, ) et le Taylorisme est pour une production où l'ouvrier est aliéné à une, et une seule tâche, où il a été affecté Le modèle japonais de production inspiré du toyotisme s'est très vite imposé car le contexte devient de plus en plus concurrentiel et il faut ainsi répondre à la demande avec beaucoup plus de flexibilité. [...]
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