innovation, Google, contrôle du salarié, ingénieurs, firmes managériales
Rien de doit freiner l'innovation, et surtout pas le management, qui a tendance à bureaucratiser le fonctionnement de l'entreprise. C'est pourquoi Google octroie une quarantaine de salariés à chaque manager, et non pas sept ou dix comme dans la plupart des firmes managériales.
Le véritable contrôle du salarié est effectué par ses pairs, les projets à court et moyen terme étant chargés à des petits groupes de 3 à 6 personnes qui s'encouragent et se surveillent mutuellement. Et ces salariés, des ingénieurs triés sur le volet grâce à une gestion des ressources humaines très pointue, ne sont pas sous-estimés, au contraire : ce sont les têtes pensantes et les moteurs de l'innovation. Il n'y a pas donc d'équipe précise chargée de la recherche d'innovation.
[...] Les ingénieurs sont ainsi très efficaces, comme le prouvent les innovations telles que Gmail ou Adsense. Google peut leur faire confiance, ce ne sont pas des salariés lambda mais presque des collaborateurs, qui ont été sélectionnés avec beaucoup d'attention. Cependant ce mode de gestion de l'innovation rencontre aussi quelques difficultés. Ainsi le manque d'encadrement peut devenir un problème : les responsabilités sont parfois floues, et l'efficacité est menacée par le fait que les ingénieurs soient tous conviés à la recherche d'innovations, ce qui peut s'avérer être une perte de temps (d'autant plus que les 20% de temps libre sont souvent élargis en pratique). [...]
[...] - Question 3 : Comment l'innovation est-elle managée par Apple ? Au contraire de Google, l'innovation chez Apple n'est pas participative, mais encadrée par un management ferme. Le concept a été mis en place pas Steve Jobs (dirigeant d'Apple depuis 1997), qui, en manageur presque tyrannique, contrôlait étroitement ses salariés. Les ingénieurs qui travaillent sur les innovations à venir sont peu nombreux et leurs idées sont soumises au jugement du dirigeant. Celui-ci encadre donc l'innovation et en fixe les limites. [...]
[...] Ce mode de management est avantageux à plusieurs points de vue. Il permet à Apple de limiter la perte de temps et d'argent entrainés par l'engagement d'un grand nombre de salariés dans la recherche de l'innovation. Le nombre d'ingénieurs est restreint et ceux-ci sont contrôlés ce qui empêche l'apparition d'innovation trop éloignées des compétences-clés de la firme. De plus le culte du secret qui entoure l'innovation justement permis par le petit nombre de personnes informées - est fortement avantageuse pour la marque qui garde une longueur d'avance par rapport à ses concurrents qui ne peuvent pas anticiper les innovations proposées par la marque à la pomme. [...]
[...] - Question 5 : Selon vous, quel mode de management est-il préférable ? Vous argumenterez votre réponse à l'aide d'éléments issus des documents et de votre réflexion personnelle. D'après le document extrait d'un article paru dans le magazine économique les Echos l'un des plus grands défis du management de l‘innovation est de créer des structures qui motivent et inspirent les travailleurs. Il y a beaucoup de preuves que la plupart des travailleurs dans les organisations complexes d'aujourd'hui ne sont tout simplement pas engagés dans leur travail. [...]
[...] - Question 2 : Quels sont les avantages de ce mode de management ? Quelles en sont les limites ? Ce mode de management offre deux grands avantages. Premièrement, pour la firme, les coûts sont limités. Le management participatif réduit les dépenses en R&D (recherche et développement), les ingénieurs de chez Google n'étant pas payés davantage si ils recherchent ou pas de nouvelles idées, et évite au maximum les coûteuses études de marché. Deuxièmement, grâce ce système, les employés se sentent écoutés et sont plus engagés dans leur travail. [...]
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