La production, c'est la transformation de ressources avec pour objectif la création de biens ou de services. Cette transformation nécessite, pour l'entreprise, de combiner deux facteurs de production matériels et immatériels que sont le capital et le travail.
L'objectif de la gestion de production est de « fabriquer au moindre coût des produits de qualité disponibles dans les meilleurs délais et dont la demande est susceptible d'évoluer rapidement et dont les caractéristiques sont multiples ».
Elle entraîne nécessairement de répondre à ces questions:
• La conception des produits et des méthodes : comment produire ?
• La définition de la capacité: combien produire ? puis-je réaliser seul cette production ?
• La définition de la structure: quelle structure ?
• L'engagement de la production: quand produire ?
[...] Sa nouvelle responsabilité le pousse à obtenir une production plus élevée que par le passé. Lorsqu'il veut persuader ses équipes (constituées d'anciens camarades d'atelier) de produire plus, il se bute à leur mauvaise volonté. Certains vont jusqu'à briser leurs machines pour faire croire qu'elles cassaient à cause d'une surcharge excessive due à la folie du chef d'équipe trop zélé. Il comprend alors que plutôt que d'essayer de persuader les ouvriers de produire plus, il faut changer radicalement le système de management. [...]
[...] Ce geste équivaut au déclenchement d'un ordre de fabrication. Concrètement, le Kanban comporte les informations suivantes : - la désignation du produit et de l'opération à réaliser - l'indication du poste de travail "origine" et du poste "destination" - la quantité par conteneur - le nombre d'étiquettes en circulation Ce type de pilotage est donc gouverné par la demande et non plus par la production comme c'était le cas avant. Cela a pour conséquence de réduire la quantité optimale de production donc l'une des grandes sources de gaspillage dans l'entreprise : les stocks. [...]
[...] D'ailleurs, tous les gestionnaires sont unanimes pour dire que la production est aujourd'hui une série d'objectifs contradictoires. Comment une entreprise peut-elle par exemple être à la fois flexible et produire au moindre coût, lorsqu'on sait que les gains se font principalement sur les économies d'échelle, soit l'inverse de la flexibilité Plus généralement, on peut noter un certain nombre de facteurs survenus ces vingt dernières années, qui permet de mieux comprendre l'inadaptabilité tantôt du JAT, tantôt du Taylorisme : - La tertiairisation de l'économie des pays industrialisés rend obsolète le Taylorisme qui prend une grande partie de son sens dans le secteur secondaire. [...]
[...] Le Taylorisme et le JAT ont émergé lorsque le système de production précédent est devenu inapte à répondre aux nouvelles contraintes .Les transformations sont successives car leur apparition se succède dans le temps, cela ne signifie pas qu'un mode d'organisation disparaît quand un autre apparaît. Les deux modes d'organisation peuvent même co-exister, l'environnement économique actuel étant globalement de plus en plus complexe et contraignant, la gestion de production contemporaine ne peuvent plus être une structure figée, mais au contraire dynamique et adaptée à son contexte. [...]
[...] La demande étant supérieure à l'offre, la gestion de production a favorisé des systèmes privilégiant la productivité comme objectif premier. Aujourd'hui, cette logique s'est inversée : nous sommes dans une économie d'abondance et les enjeux de la gestion de production qui s'en suivent, se sont aussi modifiés. S'ajoutent les évolutions technologiques et la mondialisation ont définitivement changé l'environnement de l'entreprise, les anciens modèles sont alors apparus obsolètes. Parallèlement, un nouveau système productif semblant mieux satisfaire ces nouveaux enjeux, s'impose au Japon II) Modèle japonais Le management scientifique est tombé dans un terreau asiatique fertile et d'une nature très différente de l'Occidental. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture