La question "qu'est-ce qu'une firme ?", est bien évidement une question pertinente. Nous pouvons remarquer diverses théories présentant de multiples définitions de la firme.
Nous nous attacherons à exposer ces théories successives en suivant le schéma de l'« Evolution des théories économiques de l'entreprise » proposé par Philipe Cabin.
Tout d'abord, dans les années 40-50, nous faisons face à la prédominance de la théorie néoclassique dite traditionnelle de la firme.
Suivant cette théorie, la firme est considérée comme une « boîte noire » qui ne fait que transformer des ressources en produits finis. Cette théorie postule différents points comme la rationalité parfaite des agents. Le comportement de la firme est parfaitement rationnel, son objectif est la maximisation du profit de la firme, l'information parfaite. La firme s'adapte à son environnement dont elle ne connait que les prix des produits ainsi que des facteurs.
[...] Cette différence organisationnelle est appelée facteur X par Leibenstein. Chandler et l'histoire d'entreprise Chandler apportera quant à lui sont point de vue historien sur les évolutions théoriques économiques des entreprises. Il considère alors la firme comme une institution ; il la définit comme une institution économique regroupant un ensemble intégré d'unités fonctionnelles et opérationnelles, et administrée par une hiérarchie managériale à plusieurs niveaux Il nous renvoie donc aux multiples évolutions des structures et surtout sur les innovations technologiques et organisationnelles qui ont pu s'opérer successivement. [...]
[...] Autrement dit la firme ne poursuit pas uniquement des objectifs pécuniaires (profit, cash-flow mais elle poursuit également des objectifs n'ayant pas attrait à l'argent comme la gestion des carrières, le pouvoir 4. Leibenstein et l'efficience X Tout comme pour les autres auteurs, c'est dans la logique de la théorie de l'efficience X que Leibenstein a établi un nouvel objectif de la firme. Dans cette théorie X c'est l'organisation interne de la firme qui joue un grand rôle dans la productivité de la firme et donc son efficience. C'est pourquoi il établit comme objectif la maximisation de l'intensité d'utilisation des facteurs. [...]
[...] Cette supposition provient de la différenciation des objectifs des deux parties. De par cette remise en question de l'objectif de maximisation du profit, nous nous écartons du postulat de base des néoclassiques. Simon et la rationalité limitée A la suite, Simon s'intéressera à la notion de rationalité limitée des individus. Il tire cette hypothèse de deux rejets du modèle classique en s'intéressant à la dimension comportementale des individus : en premier lieu, selon Simon, l'information n'est pas parfaite : en effet les individus n'ont ni le temps, ni les moyens techniques/financiers pour collecter toute l'information, en résulte une incertitude de l'environnement qui l'entoure. [...]
[...] Pour cela il opposera la firme A(méricaine) contre la firme J(aponnaise). En résultera ceci : La firme A présente une coordination verticale, alors que la firme J présente une coordination horizontale. Cette horizontalité permet de libérer le sommet stratégique des problèmes de bases et permet alors une plus grande réactivité et flexibilité, mais nécessite des ouvriers multitâches et une grande sous-traitance. Pour conclure, la firme A est appelée firme hiérarchique et la firme J est appelée firme horizontale. Question 2 : La firme et ses objectifs. [...]
[...] II) Nouvelles théories émergentes économiques de l'entreprise A la suite de ces remises en cause, de nouvelles théories voient le jour depuis les années La théorie des contrats Nous pouvons citer en premier la théorie des contrats. Cette théorie répond à la question pourquoi les firmes existent elles ? Au centre de cette question , les théoriciens découvrent les problèmes émanant des divergences d'intérêts entre les parties : ils identifieront deux variantes à la théorie des contrats. Tout d'abord la théorie des droits de propriété qui vise à inciter, à expliciter les intérêts de chacun afin d'éviter multiplicité des statuts et confusions des agents pour amener à une meilleure efficacité. [...]
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