La faillite de GO Sport et ses conséquences

Thèmes abordés

Grand oral, Terminale STMG, GO Sport, article de sport, faillite, difficulté financière, rachat de la société, trésorerie, image de l'entreprise, affluence des clients, Decathlon, Intersport, STMG Sciences et Technologies du Management et de la Gestion

Résumé du document

Go Sport, avec pour signification Grenoble Olympique Sport, est l'enseigne d'une entreprise française spécialisée dans la production, la distribution et la vente d'articles de sport à des prix compétitifs. Son siège social est dans le département de l'Isère. Cette enseigne, créée en 1979 par la famille Odier a été reprise en 2000 par le groupe Rallye suite au rapprochement des enseignes Go sport et Courir.

Extraits

[...] Cette enseigne, créée en 1979 par la famille Odier a été reprise en 2000 par le groupe Rallye suite au rapprochement des enseignes Go sport et Courir. Au fil des ans, de nouveaux rapprochements avec des entités françaises dans le domaine du sport s'opèrent et des filiales se créent à travers le monde. Elle occupe le 3è rang du marché français. En 2019, Go sport traversant des difficultés financières, commence à céder ses magasins et en 2020, les actionnaires envisagent une cession. Elle sera finalement rachetée par le groupe HPB en 2021. A son rachat, M. [...]

[...] Dans un premier point, nous parlerons de l'origine de la faillite et en second point, de des conséquences. I. Origine de la faillite Go sport est une filiale de HPB (Hermione, People & Brands) qui évolue dans le secteur du textile. Ses difficultés financières ont commencé avec la sortie de plus de 36 millions d'euros de ses comptes vers celle du propriétaire (HPB) sans justifications valables. Avec une trésorerie qui se détériore, Go sport n'arrive plus à honorer ses engagements avec ses partenaires, d'où une faillite à prévoir. [...]

[...] Conséquences de la faillite de Go sport Le redressement judiciaire de Go sport aura très certainement des répercutions sur la marque, ses partenaires et un changement important dans sa gouvernance. • Risque de fermeture peu probable : des repreneurs se sont déjà signalés ; • Ternie l'image de Go sport : avec la procédure encours, les fournisseurs de Go sport pourraient renégocier les délais de paiement afin d'éviter d'éventuelles surprises d'illiquidités de Go sport. Aussi, certains clients qui s'étaient fidélisés à l'enseigne pourraient réorienter leur choix vers d'autres enseignes plus stables (Décathlon par exemple) ; • Potentiels racheteurs élevés : assurance des salariés qui pourront maintenir leur poste : plus de 90% des magasins ne seront pas fermés, une proposition de rachat par Intersport avec des engagements économiques ; • Le rachat par une autre entité (Intersport) : proposition de rachat pour 38 millions d'euros ; • Son placement en redressement judiciaire pourrait assainir ses finances pour envisager un rebond : avec le rachat, sa trésorerie sera impactée positivement ; • Compromission de la livraison des magasins Go sport pour un temps : la procédure actuelle amènerait ses fournisseurs à observer une pause ; • Baisse de l'affluence des clients dans certains magasins : avec les échos sur ses difficultés, d'autres clients préfèreraient aller vers d'autres magasins d'autres enseignes où ils sont sure d'y trouver ouvert ; • Son rachat la rendra présente dans d'autres zones : Intersport a une stratégie omnicanal qui mise sur le renforcement de la visibilité de l'enseigne. [...]

[...] Pour être leader de son domaine, Go sport devrait connaitre les attentes de la clientèle, et la concurrence (forces, faiblesses, opportunités et menaces). Intersport dans son offre de rachat, dispose d'un projet économique rassurant notamment la capacité à recharger les stocks en magasins pour booster les ventes. Aussi, la résolution des aspects logistiques ( machines d'encaissement et climatiseurs non fonctionnelles). Go sport gagnerait à revoir ses prix car ses marges sont faibles due en partie aux emplacements stratégiques de certains de ses magasins qui lui coutent chers. [...]