L'économie de la connaissance - publié le 13/08/2007

Résumé du document

Cours sur l'économie de la connaissance qui essaie de répondre aux questions suivantes :

Extraits

[...] (Tableau Discussion Toutes les économies ne sont pas entrées dans l'ère de la connaissance; La division internationale du travail favorise une spécialisation des pays avancés dans des secteurs et des activités à fort potentiel en connaissances et à forte valeur ajoutée, tendis qu'ils délocalisent les activités à forte demande en main d'œuvre non qualifiées; L'avance de certains pays en matière technologique est difficilement rattrapable, les systèmes de protection de la propriété intellectuelle et l'attirance des chercheurs y contribuant; Les politiques au niveau de l'État ont un rôle central dans la promotion de l'économie de la connaissance. Conclusion Définir l'économie de la connaissance s'avère être une tâche difficile: Le concept centrale la connaissance est difficile à appréhender (mesurer); La question peut être abordée selon plusieurs approches en privilégiant un élément sur les autres; Tous les indicateurs ont des désavantages; L'économie de la connaissance impose de nouvelles manières de gérer les actifs immatériels. Le KM semble une réponse à cette préoccupation. [...]

[...] L'économie de la connaissance est-elle une nouvelle économie ? La vérité se trouve probablement dans une position médiane entre ces deux conceptions. David et Foray (2002) décrivent ce passage à l'économie de la connaissance comme une rupture douce plutôt que comme une négation du passé. Michel Cartier soutient que la nouvelle économie ne fait pas disparaître l'ancienne, mais qu'elle s'y superpose en ajoutant de nouvelles règles et de nouveaux outils. Économie du savoir et productivité Les théories de la croissances assignent une place prépondérante à l'innovation et au savoir. [...]

[...] Knowledge intensive sectors Essayer de définir l'économie de la connaissance par les secteurs à haut potentiel en connaissances est trop restrictif, l'économie de la connaissances est un phénomènes présent dans tous les secteurs. Certains entreprises innovatrices contribuent grandement à l'économie de la connaissance bien que leurs investissement en R&D ne soient pas importants. Elles ont la faculté de transformer immédiatement un savoir opérationnel en produits et services grâce à des travailleurs extrêmement qualifiés. (Tableau 1). Les travailleurs du savoir Une définition de l'économie de la connaissance par les travailleurs du savoir a l'avantage d'être trans sectorielle. [...]

[...] (Tableau Degré d'innovation Une autre manière pour définir l'économie de la connaissance est de prendre en compte les résultats du processus d'innovation en terme d'emplois créés et de revenus engendrés. La firme innovante est celle qui a implémenté un procès ou produit technologiquement nouveau ou amélioré significativement (OCDE). (Tableau Degré d'innovation La mesure du degré d'innovation; Les déterminants: scientifiques et ingénieurs/1000 habitants; population avec un diplôme de 3ème cycle; niveau d'étude des jeunes Création du savoir: dépenses en R&D/PIB; taux des hautes et moyennes Tech dans l'industrie globale; taux d'universités recevant un financement privée en R&D Entreprenariat: taux de PME innovantes; early venture capital ; dépenses en R&D/CA Application: emploi dans la Hi Tech/emploi total; part de l'export en Hi Tech/export total Propriété intellectuelle: brevets déposés/million d'habitant; marques et modèles déposés/million d'hab. [...]

[...] Peut-on mesurer l'économie de la connaissance, sa main d'œuvre et ses entreprises ? Quelles implications pour les entreprises et les États ? Définitions le rôle du savoir (comparé aux ressources naturelles, au capital physique, à la main d'œuvre non qualifiée) a pris une grande importance. Bien qu'à des degrés différents, tous les pays de l'OCDE sont en train d'entrer dans l'économie de la connaissance (OCDE, 1996). Définitions La réussite économique dépend de plus en plus de la manière dont les ressources immatérielles telles que le savoir, le savoir-faire et le potentiel innovateur sont utilisées comme facteur clef de l'avantage compétitif. [...]