Division, travail, organisation, entreprise, management, gestion, technique, DTT, marxisme, limites
Au XVIIIème siècle, l'ancien mode d'exploitation féodal ou corporatif de l'industrie ne suffisait plus aux besoins qui croissaient sans cesse à mesure que s'ouvraient de nouveaux marchés. La manufacture prit alors sa place et la division du travail entre les différentes corporations céda la place à la division du travail au sein même de l'atelier (MARX, 1847: 33). Ce mode d'organisation du travail capitaliste ne fera pas l'unanimité au sein de la communauté intellectuelle et entraîne une dégradation des conditions de travail des travailleurs. Même si la division du travail semble s'être assouplie dans le monde moderne, elle reste néanmoins un des éléments-clés de nos sociétés industrielles (Académie Grenoble). Nous allons donc nous intéresser dans cette synthèse, à la division technique du travail, ses intérêts, limites, son évolution jusqu'à notre époque, ses caractéristiques modernes et en déduire si nous avons su prendre en compte les mises en garde de nos prédécesseurs.
[...] De plus, elles favorisent l'enrichissement des tâches, grâce à de nouvelles organisations du travail. Cependant, elles font aussi diminuer en permanence le nombre de salariés (dû à l'augmentation des gains de productivité) et entrainent des conditions de travail médiocres (stress, pressions, etc.) menant à la souffrance au travail (Communistes Unitaires). Conclusion On peut émettre l'hypothèse que la vision optimiste de Smith s'explique par le fait qu'il n'aura connu que les balbutiements prometteurs de l'industrialisation alors que Marx vit le plein essor de l'industrie et assiste à l'émergence de la classe ouvrière, aux excès du libéralisme triomphant et au règne de l'argent et du capital (Académie de Grenoble). [...]
[...] La division technique du travail et les nouvelles formes d'organisation du travail : a-t-on su tenir compte des erreurs du passé ? Introduction Au XVIIIème siècle, l'ancien mode d'exploitation féodal ou corporatif de l'industrie ne suffisait plus aux besoins qui croissaient sans cesse à mesure que s'ouvraient de nouveaux marchés. La manufacture prit alors sa place et la division du travail entre les différentes corporations céda la place à la division du travail au sein même de l'atelier (MARX, 1847: 33). [...]
[...] Le Marxisme admet néanmoins la subsistance du temps de travail contraint dans la mesure où il faut continuer à produire les moyens de subsistance nécessaires. Mais, le progrès technique ou développement des forces productives, doit permettre de diminuer constamment le temps de travail contraint et d'accroître le temps libre (Communistes Unitaires). Marx fit une remarque intéressante. En opposition au communisme, qui est une société d'abondance, le capitalisme fonctionne sur la base du principe de rareté (toute marchandise devant être suffisamment rare pour avoir un prix). [...]
[...] De plus, si la production augmente, les revenus augmentent et le niveau de vie des ouvriers augmente. Pour illustrer ces propos, Smith prend comme exemple une fabrique d'épingles, et précise que si les ouvriers avaient tous travaillés à part et indépendamment les uns des autres, et s'ils n'avaient pas été façonnés à cette besogne particulière, chacun d'entre eux aurait été très peu productif. Il ajoute cependant que cette loi ne s'applique qu'à certains secteurs et que pour l'agriculture par exemple, dont la nature des travaux dépend des saisons, on ne peut lui appliquer une aussi grande subdivision du travail que les manufactures (SMITH, 1776: 75). [...]
[...] De part son succès, la DTT se diffusa au-delà de l'usine. En effet, la bureaucratie fonctionna bien vite sur ce modèle, avec des dossiers qui circulaient de bureau en bureau et sur lesquels chaque fonctionnaire accomplissait une tâche spécialisée. L'individu, qu'il soit ouvrier, fonctionnaire, cadre, du secteur public ou privé, doit devenir le simple exécutant de gestes partiels et répétitifs (Communistes Unitaires). Cependant, cette nouvelle DTT va également être remise en cause par les travailleurs et provoquer un certain nombre de conflits dans les entreprises. [...]
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