La théorie des organisations constitue la première branche des sciences de gestion, il s'agit d'une manière de rendre les entreprises plus efficaces, objectif empirique. C'est aussi une science qui est relativement moderne et qui emprunte à d'autres disciplines comme l'économie, la sociologie, les mathématiques. Il existe une grande diversité des théories d'organisation pour mettre en lumière un aspect spécifique des entreprises. Ces différentes théories sont plus complémentaires que contradictoires.
Qu'est-ce qu'une organisation ? Quelles sont les caractéristiques fondamentales ? Pourquoi les organisations existent-elles ?
D'après "Les traits caractéristiques de l'organisation" (Desreminaux, 1998) l'organisation pose des frontières et une finitude. Il existe une frontière qui permet d'isoler l'organisation de l'environnement dans lequel elle est émergée. La disponibilité de ressources matérielles et immatérielles qui constituent le patrimoine de l'organisation et qui lui permettent de réaliser ses objectifs.
- ressources matérielles : machines, outils de production, usines
- ressources immatérielles : brevets, savoir-faire de l'organisation, culture de l'entreprise.
L'internationalité : l'organisation est une entité tournée vers l'accomplissement d'un nombre de buts bien déterminés, elle possède une raison d'être, ce qui nécessite une coordination entre les différentes ressources. Les objectifs ne sont pas forcément pécuniaires, les différents êtres humains qui constituent l'organisation sont sa raison d'être ; ils s'accordent entre eux quant à l'objectif (harmonisation des éléments de l'organisation).
L'échange constitue son mode opératoire : elle utilise des ressources et des moyens qui proviennent pour une certaine part de l'extérieur et elle y diffuse aussi des biens et des services qu'elle produit. Échanges avec son environnement : fournisseurs, clients, concurrents, partenariats, etc. L'existence des organisations repose sur des raisons rationnelles, simples : des raisons technicoéconomiques : pour permettre à des industries de produire des biens et des services qu'eux même seuls ne pourraient pas réaliser. Dépasser les limites de l'organisation.
Il est plus facile de coopérer, d'intégrer l'organisation. Il est plus facile de réaliser des transactions à l'intérieur de l'organisation que de le faire à l'extérieur de l'organisation par le marché. Des industries sont des entrepreneurs, des preneurs de risques et endossent la responsabilité de créer une organisation différente entre d'autres industries. Les entreprises sont dirigées vers un objectif de profit, avec une prise de risque.
[...] Etude de certains aspects : culture, valeurs communes, identité organisationnelle. La théorie de la poubelle (Garbage Can Theory, March, Cohen et Olsen, 1972) Le modèle du Garbage Can correspond à une prise de décision des organisations qui induisent que ces prises de décisions sont de l'anarchie organisationnelle. - Une forte ambiguïté des préférences des décideurs - L'importance des raisonnements heuristiques et du tâtonnement - Un degré fluctuant de l'engagement des acteurs. Ce type de contexte se retrouve dans les grandes organisations comme les universités. [...]
[...] Entreprise de petite taille et relativement flexible. La bureaucratie mécaniste : cherche à rendre l'ensemble des décisions prévisibles. Planification stratégique. Standardisation extrêmement poussée (technostructure) La structure divisionnelle : l'organisation est structurée à partir de divisions qui correspondent à des marchés spécifiques (division Europe, Amérique : géographique, division par produit ) Chaque division est très autonome. Chaque division élabore ses propres stratégies par rapport à ses besoins. Cohésion standard en termes de performances et cohérence en termes de groupes. La bureaucratie professionnelle : cela correspond aux hôpitaux, les universités, qui marchent par des standards des qualifications qui justifient la fonction. [...]
[...] Ces auteurs prenant acte de la séparation croissante entre les propriétaires et les dirigeants. A la suite, développement par Heal & Silberston, Galbraith et Lepage Le raisonnement de Galbraith structuré en 4 points : - Prend acte de la séparation entre propriétaire et direction - dans ces circonstances, le pouvoir des dirigeants devient croissant - les dirigeants ayant une attitude très importante, ils cherchent à satisfaire des intérêts personnels qui tournent autour de 3 éléments : - taux de croissance de l'entreprise - la reconnaissance par les pairs - les avantages relatifs à leur fonction Conclusion : cette séparation entre la propriété et la direction conduit au gaspillage au détriment des actionnaires et de la société. [...]
[...] Il y a un grand nombre de personnes qui sont dans des organisations depuis ans, ceux qui constituent des nœuds de blocage car ils se sentent déçus par leurs statuts. Le jeu des relations humaines l'emporte parfois sur la hiérarchie. On voit l'augmentation de routine entre ces individus qui sont là depuis des décennies. Ils empêchent l'évolution de l'organisation et l'exercice de l'autorité de la hiérarchie en s'appuyant sur leurs habitudes. Le jeu des relations humaines l'emporte sur l'efficacité et sur la productivité (pour Crozier) Il y a des zones d'incertitude dans l'organisation. [...]
[...] - Il y a une modification des états d'esprit entre les catégories (dirigeants, agents de maîtrise, employés) o Salaire variable o Meilleure circulation de l'information dans l'entreprise o Nouvelles catégories Ils restent encore aujourd'hui des aspects du taylorisme largement présents. o Le rôle de l'encadrement : lien entre ingénieurs de production et ouvriers par contremaîtres. Renouvellement de la perspective de l'encadrement liée à la circulation de l'information. o D'autres apports sur la motivation ont amélioré la productivité 2. Le mode de production fordiste Le L à la chaîne - Avant, il circulait autour des produits. [...]
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