La valeur des actions de Hewlett-Packard a explosé quand Carly Fiorina a pris la direction du groupe en 1999. Elle a bondi de nouveau quand elle a quitté le navire en 2005. Entre-temps, elle était retombée de moitié.
Ms. Fiorina a été recrutée pour Hewlett-Packard par un chasseur de têtes. Elle venait préalablement de chez Lucent qui avait véritablement le vent en poupe à l'époque. HP, l'une des entreprises les plus révérées de la Silicon Valley, cherchait une personne aux talents exceptionnels pour remettre l'entreprise sur les rails de la fortune. Ms. Fiorina, qui avait fait preuve d'un esprit d'autorité remarquable et remarqué dans son expérience précédente et avait montré à la force de vente « qu'elle en avait » semblait tout à fait répondre à cette exigence.
[...] Elle apprit alors qu'un grand nombre des employés de cette entreprise qui s'étaient exprimés sur le sujet n'éprouvaient absolument aucun enthousiasme à l'idée de nouer un quelconque partenariat avec une entreprise de production placée sous son leadership. Mais elle finit par réaliser l'acquisition de l'entreprise Compaq, qui connaissait de lourdes difficultés. Les résultats de l'opération se sont avérés très décevants. C'est la raison principale pour laquelle Ms. Fiorina a dû quitter la direction de l'entreprise en 2005. La leçon que l'on peut tirer de cette expérience de Hewlett-Packard n'est pas simplement que Ms. [...]
[...] Au sein de l'entreprise, le café avec Carly a pris le pas sur le style HP Au niveau de l'image, la coiffure impeccable de la principale femme d'affaires américaine l'a très vite rendue immédiatement reconnaissable à travers toute l'Amérique. Elle a exigé des cycles successifs de baisse des coûts de la part de ses subordonnés. Quelquefois ces grandes économies ont amené une bien meilleure efficacité ; d'autres fois elles ont pénalisé les perspectives à long terme de l'entreprise. En l'absence de connaissance intime de l'organisation en question, c'est difficile à dire. [...]
[...] Pourquoi une star des affaires ne fait pas une entreprise: l'exemple HP La valeur des actions de Hewlett-Packard a explosé quand Carly Fiorina a pris la direction du groupe en 1999. Elle a bondi de nouveau quand elle a quitté le navire en 2005. Entre-temps, elle était retombée de moitié. Ms. Fiorina a été recrutée pour Hewlett-Packard par un chasseur de têtes. Elle venait préalablement de chez Lucent qui avait véritablement le vent en poupe à l'époque. HP, l'une des entreprises les plus révérées de la Silicon Valley, cherchait une personne aux talents exceptionnels pour remettre l'entreprise sur les rails de la fortune. [...]
[...] Fiorina n'était pas faite pour le job. C'est que le rôle dans lequel elle s'est jetée avec tant de volonté et d'ardeur n'est pas un rôle dans lequel n'importe qui peut remporter un grand succès. LE SUCCÈS DES GRANDES ENTREPRISES DÉPEND DU TALENT DE MILLIERS DE PERSONNES, PAS SEULEMENT D'UN DIRIGEANT Ce n'est pas toujours une erreur de faire appel au talent d'un outsider pour la fonction la plus haute au sein de l'entreprise. Ce choix peut même s'avérer tout à fait efficace quand la culture d'une organisation est devenue tellement dysfonctionnelle qu'il est presque nécessaire de tout remettre à plat. [...]
[...] Le succès des grandes entreprises dépend des talents de milliers de personnes, pas seulement d'un dirigeant. Leur management nécessite une multiplicité de talents incompatibles : de la vision globale à l'attention aux détails, de l'intelligence émotionnelle à la capacité analytique, de la confiance en soi à l'esprit d'autocritique. Les managers les plus efficaces possèdent un équilibre idiosyncratique d'attributs appropriés pour les situations auxquels ils doivent faire face, et la gamme de compétences que nécessitent les entreprises qui réussissent doit être recherchée au sein d'une équipe plutôt que d'une seule personne. [...]
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