La période de l'après-guerre permettra à un certain jeune ingénieur et statisticien, Edwards Deming, de mettre en pratique au Japon ces nouvelles méthodes de gestion au niveau des systèmes de contrôle et d'amélioration de la production. Sa méthode sera perfectionnée au cours des ans par plusieurs autres chercheurs tels que Taguchi, Karatsu, Ishikawa. En 1957 débute le premier cercle de qualité. En 1951, Feigenbaum met au point le TQC (total quality control). Il y a aussi d'autres praticiens de renom comme Joseph Juran qui dès 1950, parle de la trilogie de la qualité; planification, contrôle et amélioration constante.
[...] Bibliographie AFAQ, (1995), Guide lecture des normes ISO à l'usage des PME-PMI. AFNOR, (1996), Le vademecum de l'auditeur qualité Brauer J-P. et Kamiske G-F., (1995), Management de la qualité de A à Z ; Organisation Industrielle, Masson p. Goque J-M., (2001), Management de la qualité ; Economica, 3ème édition p. Jambart C., (2007), Gestion de la qualité - La norme ISO 9001:2000 en pratique ; Economica, 1ère édition ; 110 p. Weill M., (2001), Le management de la qualité ; Repères, La Découverte p. [...]
[...] Avec l'élargissement de la notion de client, la qualité en tant que satisfaction du besoin du client interne et externe est maintenant érigée en véritable méthode de management. Philosophie et concepts Pour mieux comprendre le concept de la qualité qui est en constante évolution nous avons retenu ces quelques définitions. "La qualité d'un produit ou d'un service est son aptitude à satisfaire les besoins des utilisateurs."(AFNOR) La qualité totale est un ensemble de principes et de méthodes, organisés en stratégie globale visant à mobiliser toute l'entreprise pour obtenir une meilleure satisfaction du client au moindre coût (L'AFCERQ) Dans cette définition, la notion de satisfaction du client mérite quelques précisions. [...]
[...] Il est révélateur qu'au Japon le premier responsable de la qualité est le président de l'entreprise et qu'il s'en occupe activement. C'est sur ce principe de respect mutuel, autant entre patrons et employés, qu'entre vendeurs et clients, que s'appuie le concept de "Kaisen" introduit par Masaaki Imai, nouveau gourou japonais de la qualité. "Kaisen" ou amélioration graduelle continue, se traduit par le fait de bien accomplir les petites choses, de s'améliorer pas à pas et de faire grandir l'entreprise par le progrès constant des individus qui la composent. [...]
[...] D'autres auteurs proposent une définition qui met l'emphase sur le fait que les principes de la qualité totale forment une stratégie ayant pour base la préoccupation du client mais ne négligent pas la raison d'être fondamentale de l'organisation, ses propriétaires; La qualité totale est une stratégie d'entreprise qui préconise une orientation client . en vue de réaliser les objectifs des actionnaires (ou contribuables). Selon Kélada (1991) la qualité totale consiste à combler les besoins du client en termes de Q.V.A.L.I.T.E. Les lettres de ce sigle ont la signification suivante: Pour Qualité du produit et des services qui l'accompagnent avant, pendant et après son acquisition. Pour Volume requis par le client. Pour système Administratif avec lequel le client a un contact. [...]
[...] Les quatre périodes principales sont: La période du début du 20ème siècle: L'inspection Taylor avançait à cette époque que l'inspecteur est responsable de la qualité du travail. L'organisation scientifique du travail voit le jour en 1911, suivie du contrôle de la qualité en 1924. La période de 1930 à 1950: Le contrôle de la qualité Cette période commence par l'introduction en 1930 du contrôle statistique de la qualité par Shewhart. Avec cette méthode de contrôle de la qualité; le focus est sur le produit fini. C'est à ce moment que débute le développement des méthodes statistiques. L'analyse de la valeur fait son début en 1948. [...]
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