Comment les organisations évoluent face au développement de l'économie et s'adaptent à la concurrence ? Du Taylorisme au Kan Ban, en passant par le Toyotisme, les différentes évolutions sont retracées ici avec à chaque fois une critique de ces méthodes pour mieux les comprendre.
[...] L'objectif de ces modèles est de s'adapter rapidement aux variations d'un environnement dynamique et mondial. Il s'inspire des méthodes de productions japonaises formalisées notamment dans les années 50 par les ingénieurs de TOYOTA. Ces méthodes visent principalement à améliorer les processus d'innovation, flexibilité et qualité. Un processus de production est constitué d'une succession de pactes de production en aval. Dans une organisation classique, on fait une estimation prévisionnelle de la demande et on détermine ensuite les ordres de production et les quantités de stock intermédiaire. [...]
[...] Le système de production en îlot simplifie la gestion des stocks et la gestion des flux. Il permet également une grande réactivité aux variations quantitatives et qualitatives de la demande. SMED (Single Minute Exchange of Die) L'entreprise cherche à produire à la demande, dans de brefs délais. Elle doit donc être capable de passer rapidement d'une production à une autre. Si les changements d'outils sont long et coûteux, il est nécessaire de fabriquer en grande quantité pour limiter les pertes de temps. [...]
[...] Pour qu'il fonctionne, ce système nécessite une grande rapidité de réaction. Améliorations permanentes C'est la chute active, par tous les salariés et non seulement par l'encadrement, contre toutes les formes de gaspillage. Elle est souvent résumée par le principe des 5-0 : 0 panne 0 défaut 0 délai 0 stock 0 papier Cet objectif remet en cause la stricte séparation entre conception et exécution, puisqu'il suppose l'implication de tous les membres de l'organisation, notamment ceux qui sont au plus près de la production. [...]
[...] Chaque fois que le poste aval entame un nouveau conténaire de pièces, il détache le Kan Ban et le fait parvenir au poste amont. Cela équivaut, pour le poste amont, à un ordre de fabrication. TPM (Total Productive Maintenance) Dans une demande de juste à temps, il n'est pas possible de limiter la maintenance à une maintenance visant uniquement à réparer les équipements défaillants. La réduction du taux de panne implique la mise en place d'une maintenance préventive. Cette maintenance préventive suppose que les opérateurs participent eux même à la maintenance et à l'entretien de leurs équipements. [...]
[...] La coordination entre les activités est plus importante que l'efficacité de chacune de ces activités prises isolément. Cela suppose un décloisonnement horizontal et vertical de l'entreprise. • Etre en mesure de passer rapidement d'une production à l'autre ou d'un procédé à l'autre, il faut innover beaucoup plus souvent, il est donc nécessaire de développer, pour les entreprises, des capacités d'apprentissage à tous les niveaux (en recherche et développement, conception, et production ) Les systèmes de productions Tayloriens, s'ils sont très efficaces lorsque les économies d'échelle et une production de masse sont possibles, deviennent extrêmement lourd et coûteux lorsque ce n'est plus le cas. [...]
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