Sous cette appellation, sont regroupées des entreprises et organismes dont l'objectif premier n'est pas de dégager du profit, secteur privé, ni de satisfaire l'intérêt général, secteur public.
On parle donc d'un « tiers secteur » qui regroupe en pratique des coopératives, des mutuelles ainsi que des associations et des fondations (...)
[...] Les autres secteurs l'économie sociale : Caractéristiques : Sous cette appellation, sont regroupées des entreprises et organismes dont l'objectif premier n'est pas de dégager du profit, secteur privé, ni de satisfaire l'intérêt général, secteur public On parle donc d'un tiers secteur qui regroupe en pratique des coopératives, des mutuelles ainsi que des associations et des fondations Singularité : Ce secteur économique exerce son activité en fonction de quelques principes particuliers : - Un statut privé - Un but non lucratif ou un objectif sans rapport avec la recherche de profit - Une activité tournée vers l'intérêt commun ou l'utilité sociale des sociétaires et/ou adhérents - Un ancrage territorial et/ou sectoriel - Un patrimoine collectif et impartageable - Une autonomie de gestion - Un mode de gestion démocratique : une personne une voix (et non une action une voix) - Une activité de nature privée exposée à un marché et à la concurrence Dimensions : L'économie sociale tient en France une place importante dans l'économie, Environ 10% du PIB : - Les coopératives agricoles représentent 78 de CA, celles de commerçants 102 - tandis que les coopératives maritimes, artisanales et de transport 1 chacune Environ de l'emploi salarié en 2006 : - Les coopératives (commerçants, agriculteurs, pêcheurs et transporteurs) emploient environ personnes - Les mutuelles (santé, assurance) personnes - Les associations (services sociaux, éducation, santé, loisirs) personnes et les fondations et ONG environ personnes II/ Le secteur public : Les entreprises publiques : Les sociétés cotées dont l'Etat détient encore plus de la moitié du capital sont EDF, AREVA, Aéroport de Paris GDF, Air France, France Télécom, Thales, Safran, Renault, EADS, STMicroelectronics sont des sociétés issues du secteur public dont l'Etat détient en 2008 de à 35% du capital. [...]
[...] Caractéristiques : Toutes ces sociétés cotées portent une offre de produits et/ou de services vis-à-vis d'un marché de nature international et se trouvent pour la plupart exposées progressivement, au moins dans le cadre de l'Europe, au jeu de la concurrence Elles représentent en 2007 une capitalisation d'environ 200 Elles sont confrontées à un contexte général proche de celui présenté précédemment pour les entreprises du secteur privé. [...]
[...] Les notions de performance et de rentabilité des investissements y sont de plus en plus présentes, des contrôles et audits y étant communément opérés Les administrations publiques : Constituées principalement au niveau national par les ministères et au niveau régional et local par les collectivités territoriales, elles sont aujourd'hui gérées selon des principes propres à l'administration, construits originellement sur des systèmes liés au statut et à l'ancienneté Dans un souci de gestion efficace et rentable, elles voient néanmoins apparaître progressivement la notion de performance et d'évaluation de celle-ci en comparaison avec des résultats issus des administrations ou organismes de même nature existant dans les autres pays européens Conclusion générale (L'entreprise au sens large est aujourd'hui attendue prioritairement sur sa finalité première économique avec une attente forte de résultats et retours significatifs à court terme de la part de l'ensemble des parties prenantes. [...]
[...] Elles portent des réflexions de même nature, développent des stratégies propres et sont amenées progressivement à appliquer des modes d'organisation et de gestion inspirés des entreprises privées Les EPIC : Les établissements à caractère industriel et commercial tels que La Poste, RFF, SNCF, RATP, France Télévision, Radio France ont pour but la gestion d'une activité de service public Au-delà d'une recherche de qualité de service, ils entrent progressivement dans une logique de meilleur rapport coût/efficacité Ils ne sont pas confrontés à une concurrence frontale directe mais ils s'inscrivent cependant dans une compétition plus ouverte avec de nombreux concurrents indirects. [...]
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