Au milieu des années 30, malgré l'amélioration des conditions de travail, des salaires et des avantages sociaux, on remarque une hausse des taux d'absentéisme et de roulement et une baisse de la productivité. Les recherches où une plus grande importance est accordée aux individus et aux phénomènes de groupe se multiplient. Contrairement à l'école classique où les comportements des travailleurs sont déterminés et surveillés et où les individus sont perçus comme des réserves d'énergie interchangeables stimulées que par des récompenses économiques, l'école des relations humaines accorde un intérêt particulier à la dimension humaine de la production. Les tenants de cette école prétendent que la satisfaction des besoins des travailleurs et la productivité sont en association réelle.
[...] L'organisation gagne si les besoins de base sont satisfaits puisque les employés chercheront à se réaliser et à se surpasser en faisant usage de leur plein potentiel. Au cours des années 60, l'école des relations humaines a évolué de façon significative. Des chercheurs réalisent que de bonnes relations de travail et des stimulants économiques ne peuvent à eux seuls engendrer une amélioration de la productivité, du moral et du niveau de satisfaction des employés. En effet, les problèmes d'insatisfaction reliés au contenu du travail ne peuvent être résolus par de meilleures relations de travail. [...]
[...] Il ressort de l'école des relations humaines que la satisfaction des employés et la productivité ne peuvent être dissociées. Les gestionnaires ont avantage à tout mettre en œuvre pour motiver les salariés et les inciter à fournir leur plein rendement. Bibliographie Blake R. (1987), La troisième dimension du management, Editions d'organisation p. Chauvet A., (1997), Méthodes de management : guide, Editions d'Organisation p. Cohen A., (1995), MBA management - Synthèse des meilleurs cours des grands business schools, Maxima p. Desreumaux A. (2005), Théorie des organisations, Editions EMS p. Henriet B. (1993), Leadership et management, Editions d'Organisation, Paris. [...]
[...] Herzberg affirme que la présence de ces facteurs ne contribue pas à accroître la satisfaction du personnel, elle empêche seulement de les rendre insatisfaits. Quant à la deuxième catégorie de facteurs, soit les facteurs de motivation, ils sont liés au contenu du travail. Les facteurs de motivation touchent la reconnaissance, l'accomplissement, l'avancement, les responsabilités et le travail lui-même. Herzberg prétend que la présence de ces éléments contribue à satisfaire et à motiver le personnel. C'est donc sur l'enrichissement des tâches que l'organisation doit miser pour motiver son personnel et élever sa productivité. [...]
[...] Théorie managériale : L'Ecole des Relations Humaines Au milieu des années 30, malgré l'amélioration des conditions de travail, des salaires et des avantages sociaux, on remarque une hausse des taux d'absentéisme et de roulement et une baisse de la productivité. Les recherches où une plus grande importance est accordée aux individus et aux phénomènes de groupe se multiplient. Contrairement à l'école classique où les comportements des travailleurs sont déterminés et surveillés et où les individus sont perçus comme des réserves d'énergie interchangeables stimulées que par des récompenses économiques, l'école des relations humaines accorde un intérêt particulier à la dimension humaine de la production. [...]
[...] Hermel P., (1988), Le management participatif : sens, réalités, actions, Editions d'Organisation p. Jack Duncan W. (1990), Les grandes idées du management, des classiques aux modernes, Afnor. Kennedy C., (2003), Toutes les théories du management, 2ème édition, Maxima p. Mintzberg H. (1990), Le management: voyage au centre des organisations, Editions d'organisation p. Scheid J. (2005), Les grands auteurs en organisation, Dunod p. [...]
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