management, descente aux enfers, entreprise, risques, éventuel échec
Les gens qui font de l'escalade utilisent parfois un terme issu de la vie romantique pour décrire ce qui fait toute la différence : l'engagement. Dans un contexte plus quotidien, si vous êtes un peu fatigué dans l'après-midi ou si des nuages menaçants s'accumulent dans le ciel, vous pouvez toujours décider de rentrer chez vous plus tôt pour prendre une petite bière devant la télé. Quand vous escaladez une montagne, ce n'est pas si simple. L'engagement n'est pas seulement une question de taille et de difficulté. En montagne, le temps, les glaciers et les chutes de pierre, sans parler des éventuelles avalanches, créent un environnement particulièrement dangereux.
[...] Il prend des risques. Il tente sa chance, confiant dans le fait que son art du maniement du sabre le mènera au succès. TOUTE PERSONNE QUI A TROP BU DE BIERE PEUT S'ATTACHER A UN ELASTIQUE ET SAUTER DU HAUT D'UN PONT Dans une grande mesure, cette acception de l'aventure est demeurée constante, même si la gamme des activités que nous estimons aventureuses s'est terriblement élargie au-delà des exploits de D'Artagnan et de ses camarades. C'est pourquoi escalader des montagnes, faire du voilier en solitaire ou pratiquer un sport extrême n'a rien à voir avec un quelconque esprit de compétition. [...]
[...] L'engagement n'est pas seulement une question de taille et de difficulté. En montagne, le temps, les glaciers et les chutes de pierre, sans parler des éventuelles avalanches, créent un environnement particulièrement dangereux. Les gens qui font de l'escalade doivent donc se déplacer rapidement, pas seulement dans le but d'atteindre tel ou tel sommet dans un laps de temps raisonnable mais surtout pour minimiser leur exposition au danger. La vitesse, c'est la sécurité, et il s'agit pour les adeptes de l'escalade d'être décidés, courageux et de disposer d'une bonne dose de confiance. [...]
[...] Une bonne dose d'engagement et c'est l'aventure assurée. Vous vous fixez un objectif qui ne soit pas facile à atteindre et par rapport auquel tout échec vous garantit un fort état de souffrance et ensuite vous envoyez balader tout soutien et vous bloquez systématiquement les avenues prêtes pour votre fuite. Plutôt que de rassembler un équipage sur un navire important et sûr, le marin appareille seul pour traverser l'Atlantique. Plutôt que l'ascension paisible vers des sommets ensoleillés, le montagnard choisit la face nord, sombre et dangereuse. [...]
[...] Le sportif qui fait de l'escalade fait un inventaire de ses expériences et se juge capable de s'attaquer à des sommets plus élevés et moins accessibles par des routes plus difficiles. Mais dès que le premier pas est fait, la marge de sécurité diminue. Gros temps, décisions inadaptées, manque de chance, tous ces facteurs se conjuguent pour s'attaquer à la compétence et à la détermination. C'est pourquoi les plus grandes aventures entraînent une étrange combinaison d'émotions : une forte attente de succès de conserve avec toutes sortes de doutes et de préoccupations quant aux conséquences possibles d'un éventuel échec. [...]
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